Rapport historique sur les progrès de l'histoire et de la littérature ancienne, depuis 1789 et sur leur état actuel, présenté à Sa Majesté l'Empereur et Roi, en son Conseil d'État, le 20 février 1808, par la classe d'histoire et de littérature ancienne de l'Institut

ANTIQUITÉS: Br personnages célèbres, ne peut pas, sans doute, être regardée comme Îa partie da moins intéressante des antiquités. Dans l'ancienne Rome, elle avoit été cultivée par Varron, et, à Ia renaissance des lettres, elle le fut, avec autant de soin que d’ardeur, par Fulvius Ursinus. Maïs celui-ci, plus jaloux d'augmenter sa collection de portraits antiques, que d'en compléter la gravure, en avoit omis un grand nombre dans les deux éditions qu'il a données de son ouvrage. Après sa mort, J. Faber répara cette omission, en publiant {a totalité des portraits d'hommes illustres recueillis par Ursinus.

Les deux siècles suivans ajoutèrent peu aux connoissances iconographiques : on pourroit même dire qu'elles rétrogradèrent ; car, si les collections de Gronovius, de Beflori, de Canini, offrent quelques têtes de plus que céllé de J. Faber, la gravure manque de fidélité, et les jugemens manquent de critique.

Nous devons aux fouilles faites à Rome À fa fin du dernier siècle, différens portraits dont un assez grand nombre sont d'autant plus importans qu'ils sont constatés par des inscriptions. M: Visconti a su en profiter; et le sixièmé vo: lume du Museo Pio-Clementino , qu'il a publié en 1796, à fait connoître, pour le prémière fois,

Littérature ancienne, F