Séance de rentrée des cours de la Faculté de théologie protestante de Paris, le samedi 7 novembre 1903
Rapport DE M. LE Doyen Epmonp STAPFER
SUR LES TRAVAUX DE LA FACULTÉ (ANNÉE SCOLAIRE 1902-1903)
MESSIEURS,
L'année 1902-1903 a été paisible et laborieuse. Une année de travail, accompli sous le regard de Dieu, tel est le souvenir qu’elle nous laisse. Rien de très saïllant ne s’y est passé, mais elle a été bien remplie et aucune des branches de notre enseignement n'est restée en souffrance. Après nos deuils successifs, après les changements divers que ces coups douloureux ont inévitablement amenés, notre vie a repris son cours normal. Maîtres et élèves ont accompli leur tâche loin des agitations stériles, persuadés que le meilleur moyen de se préparer à l’avenir est de se rappeler qu'à chaque jour suffil sa peine, que nous ne nous apparlenons pas à nous-mêmes, comme disait Saint Paul (ri Koglou Euéy) (nous sommes au Seigneur) (Rom. 14 : 8), à Lui, et à la tâche qu'il nous a confiée. Il a été le Dieu fidèle hier, il sera le Dieu fidèle demain.
I. — PERSONNEL ENSEIGNANT.
Tous nos cours ont été donnés conformément au programme qui les annonçait. Les deux chaires toujours vacantes, celle de Morale et celle de Dogme Réformé, ont été occupées par deux chargés de cours, MM. Ehrhardt et Jean Monnier. Le premier s’est pourvu du grade de Docteur et a été nommé professeur de Morale Évangélique par décret en date du 8 octobre. Je félicite notre collègue; il sait avec quelle confiance la Faculté voit définitivement sanctionné l’enseignement qu’il donne avec tant de compétence depuis huit années.
Nous avons tout lieu d'espérer que M. Jean Monnier, d