Tableau historique et politique des deux dernières révolutions de Genève. T. 1-2

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craindre, difait-il , gwe lorfque ces gens r’auront plus rien qui les intéreffe dans Genève , ils rer partent eux-mêmes Ë ne laiffent la ville a la merci de quatre ou cinq cents perfonnes capables de je porter à toutes fortes d'excès contre les confsitutionnaires G contre.leurs BIENS. (9) Comme cette mefure ne s’exécuta jamais , on a lieu de croire qu’elle parut trop odieufe aux deux autres Puiffances 3 mais la propofition publique qui leur en fut faite, ne laïlla plus douter que la ruine des Repréfentans ne füt jurée.

Quoique la Cour de Sardaigne ne fe fût réunie fans doute au Comte de Vergennes que par les mèmes raifons d'Etat qui avaient enträiné les Bernois ; dès que le poffeffleur de la Savoie , de cette province dont Genève était la veine pulmonaire , avait cédé aux impulfons de la France, on apprendra fans furprife que le Roi de Pruffe eût également repouflé les follicitations réitérées des Repréfentans. Ce Monaïque, qui fur la fin de fon

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(9) On voit qu’il ne perdait aucune occafion de faire envifager les Repréfentans comme guidés par J'amour du pillage. Idée f propre à indifpoler contr'eux les amis même de la liberté.