Tableau historique et politique des deux dernières révolutions de Genève. T. 1-2

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Le premier effai qu'il en fit, fut d'invitett

les Repréfentans à pofer les armes, & c'était

là, fans doute, un préliminaire bien délicat à obtenir d'eux. Comment {e défarmeront -ils ; comment libéreront-ils le parti vaincu avant

d'être raflurés fur les intentions de fon Protec-

14 Fév. teur ? Sreiguer qui démèla leurs craintes ; n’hé-

1781. ; x A . à fita point à reconnaitre AVEC EUX ; qu'ils avaient

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été provoqués, & qu’ainfi, leur prife d'armes ayant été de défenfe naturelle , était par conéquent irrécherchable : mais il obferva que les dangers étant pañés, la continuation de cet état armé n’était plus légitime; que d’ailleurs, elle l’empêcherait abfolument d’entämer aucune efpèce de travail de paix, & qu’elle pourrait mème fournir au Comte de Vergennes, un titre pour faire intervenir la France comme Garante. Il ajouta, que s'ils fe défarmaient fxns délai, il les prendrait fous la protection fpéciale de fon Souverain , & l'engagerait à s’in-

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de plus précieux que la liberté ? & quel opprobre éternel devrait réjaillit fur celui qui fubitituerait à la règle le défordre, à la liberté la fervitude! ” Pline le jeune, Liv. VIII, Lettre XXIV,. Cogita te gufum in Provinciam Achaïam ; &c &g