Un collaborateur de Mirabeau : documents inédits
— 159 —
Texte du Moniteur
Brouillon de Reybaz
salutaire dans ses effets; ce se-|salutaire dans ses effets; ce Se rait une résolution également|rait une résolution également sollicitée, et par l'intérêt social, |sollicitée et par l'intérêt social et par l'intérêt domestique, quelet par l'intérêt domestique que celle qui supprimerait dans les|celle qui supprimerait dans les familles toute disposition testa-|familles toute disposition tes-
mentaire dont l’objet serait d'y créer une trop grande inégalité dans les partages.
Cette institution ne serait pas nouvelle dans l’histoire des lois matrimoniales. On connaît la législation du premier peuple de la Grèce; je ne parle pas de ces anciennes lois un peu sauvages, elles ne permettaient aucun testament; je parle des lois faites dans un siècle civilisé, de celles qui furent données par Solon. Eh bien! ce législateur célèbre, en réformant sur ce point la loi générale des Athéniens, en admettant le droit de tester, excepta néanmoins de ce droit les chefs de famille, Il voulut que tout fût réglé, dans les successions en ligne directe, par les lois de la république, et rien par la volonté des citoyens.
Eh quoi! n'est-ce pas assez pour la société des caprices et des passions des vivants? Nous faut-il encore subir leurs passions quand ils ne sont plus ? N'est-ce pas assez que la société soit actuellement chargée de toutes les conséquences résultantes du despotisme ftestamentaire depuis un temps immémorial jusqu'à ce jour ? Faut-il que nous lui préparions encore tout ce que les testateurs futurs peu-
tamentaire dont l’objet serait quelque inégalité de partage entre les enfants.
Cette institution ne serait pas nouvelle dans l’histoire des lois testamentaires. On connaît la législation du premier peuple de ja Grèce. Je ne parle pas de ses anciennes lois un peu sauvages, elles n’admettaient aueun testament. Je parle des lois faites dans un siècle civilisé; de celles qui lui furent données par Solon. Eh bien! ce législateur célèbre, en réformant sur ce point la loi générale, en admettant le droit de tester, excepta néanmoins de ce droit les chefs de famille. Il voulut que tout fût réglé dans ces successions par les lois dela République etrien par la volonté des citoyens.
Eh! quoi, n'est-ce pas assez pour la société des caprices et des passions des vivants, nous faudra-t-il encore subir les caprices, les passions des morts ? N'est-ce pas assez que la société soit actuellement chargée de toutes les sottises, de toutes les folles dispositions des morts depuis un temps immémorial jusqu'à ce jour, faut-il que nous lui préparions encore tout ce que les morts futurs peuvent y
vent y ajouter de maux par leur|ajouter de maux par leurs derdernière volonté, trop souvent|nières volontés trop souvent hi-