Un missionaire de 93 : Marc-Antoine Baudot : son róle politique, ses missions, ses mémoires ou notes historiques

LR

Les représentants terminent leur communication en disant que, témoins de la bonne conduite de tous, généraux, officiers et soldats, ils ne se permettront pas de signaler des traits de bravoure particuliers ; tous ont bien mérité de la Patrie. (1)

A la suite de la victoire de Bergara, la Convention décida qu’un drapeau serait décerné à l’armée des Pyrénées-Occidentales. La remise de cette récompense, à laquelle le désintéressement héroïque de nos soldats attachait un si grand prix, donna lieu à une imposante cérémonie que présidèrent les représentants, et dont nous empruntons le récit au rapport fait à l’Assemblée par le général en chef. La lettre de Moncey, pleine d'enthousiasme patriotique et républicain, est datée du quartier général de Bayonne, 49 frimaire.

« L'inauguration du drapeau que la Convention « nationale a décerné à l’armée des Pyrénées-Occi« dentales, à été faite à Tolosa, au milieu des trou« pes victorieuses de la journée de Bergara, au son « d’une musique nationale et guerrière, el aux cris « mille fois répétés de Vive la Convention nationale ! & Vive la République ! Les drapeaux que mon aide« de-camp est chargé d'offrir à la Convention, « ornaient cette fête civique, qui était aussi triom« phale pour les braves frères d'armes que jai « l'honneur de commander. Deux cents espagnols, « échappés au fer redoutable de nos invincibles « colonnes, admiraient dans la stupeur cette fête

(1) Montf. univ. an NII, ne 82, p. 346.