Une séance au Parlament anglais en 1791 : discourt prononcé à la rentrée de la Conférence des Avocats le 22 décembre 1879
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Re Or illustres'qui se rencontrent en face de nous la.justice qu'ils - méritent. Tournons donc nos regards d’un autre côté et, comme ce voyageur qui, tout émerveillé des chefs-d’œuvre qu'il a vus, retrouve avec bonheur l'endroit d’où il est parti, sa ville, dont il va jusqu à préférer les défauts, revenons, en terminant, vers cette France dont l’image se dressait alors devant les yeux de ces superbes Anglais et que Burke lui-même, dans un de ses plus injustes écrits, représente comme une déesse guerrière qui marche tenant les droits de l’homme d’une main et, de l’autre,son épée qu’elle est prête à jeter dans la balance.
C'est là le tableau devant lequel il convient de s'arrêter. |
Bientôt les évènements se précipitent et une période de notre histoire commence, où chacun va chercher à blâmer, où les uns, refusant de comprendre les causes mêmes des plus regrettables excès, ‘vont amener les autres à en faire le panégyÿrique.
Pourquoi ne pas nous unir dans une pensée plus élevée et plus consolante ?
Regardons au dehors! La Révolution tient; vous connaissez ses ennemis; n'est-ce pas à leurs efforts communs qu'il faut mesurer notre amour ?