Catalogue des autographes et des documents historiques composant la collection de M. Étienne Charavay

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Eee

Te Deum pour l’acceptation de la Constitution parle Roi.— On a joint deux pièces datées de 1791 concernant les religieuses de Sainte-Anastase, dites de Saint-Gervais.

CLERGÉ.

10 Extrait du Journal du concile national tenu à Paris et commencé le 15 août 1797, pièce manuscrite. — On a joint la liste des évêques constitutionnels qui ont assisté au concile.

20 3 p. ou lettres signées par LAMOURETTE, évêque de Rhône et Loire ; FERRAND, vicaire métropolitain de Bourges ; G. MAINVIEL, évêque. — On a joint deux lettres de prêtres constitutionnels et deux pièces imprimées contenant des prières républicaines et des hymnes à l’'Etre suprême.

LES CLOCHES.

1° Extrait des délibérations de la fabrique de la paroisse de Saint-Médard ; 11 juillet 1792, pièce imprimée, 2 p. in-4.

Protestation contre l'arrêté de la municipalité du 25 mai, portant qu’il ne sera laissé que deux cloches à chaque église, et que les autres seront transportées à la monnaie.

2 Let. circulaire sig. de P. MANUEL, procureur de la Commune, aux sections ; 23 août 1792, 2 p. in-4.

Invitation de mettre les scellés sur les cloches des paroisses, la loi voulant qu'il n'en soit conservé que deux, et les plus petites, dans chaque église. « Incessamment ces cloches vont être enlevées : la matière sera convertie en canons, et leur son ne sera plus importun qu'aux ennemis de la patrie. »

3 Arrêté du Directoire du département de Paris, sig. RaIssoN, secrétaire ; 21 août 1793, 2 p. in-4.

Conformément à la loi du 23 juillet dernier, il ne sera laissé dans chaque église qu'une seule cloche, la plus petite; les autres seront transportées dans les fonderies nationales, et les armatures en fer au dépôt des PetitsAugustins, 4o Let. circulaire sig. de LAVEAUX, agent national du district de Paris, aux sections; 4 germinal an II, 4 p. in-fol.

Chargé de l'exécution de l’art. 13 de la loi du 1" de ce mois (loi dile de grande police, rendue contre les insurgés des faubourgs de Paris), relatif à l'enlévement des cloches qui peuvent servir de toesin, il les invite à lui faire connaître, dans les vingt-quatre heures, toutes celles qui existent dans les maisons nationales. « Vous voudrez bien aussi donner ordre, sur-le-champ, aux particuliers de votre section, tels que traiteurs et autres qui auraient chez eux des cloches assez fortes pour être entendues au loin, de les faire descendre... » *

CORDELIERS.

(La plupart de ces pièces viennent de chez Momoro, au domicile duquel elles avaient été saisies, lors de son arrestation pour l'affaire du Champ-deMars. Elles sont paraphées et signées par le juge chargé de la perquisition, à la date du 13 août 1791, et sig: aussi de Momoro. Presque toutes sontrelatives au club des Cordeliers ou Société des Amis des Droïts-de-l'Homme et du citoyen, dont Momoro était un de ses membres les plus actifs).