Considérations sur l'état présent des choses, relativement à politique, aux armée, aux ésperances que lon peux fonder sur une paix prochaine avec la France, etc.

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tende provoquer, ‘du haut de la chair de vétité, Fenthoufiafine, qui feui peut oppofer une digue viftarieufe au finatifme Régicide. Inftruifés vous par léxemple : voyés l'armée Catholique de Bretagne; ce mot Catholique feul lui vaut cent mille combattants, & comme l’enthoufiafme religicux a une toute autre énergie que le fanatifme politique ; Catholi _ que écrafera Liberté,

Encore une fois donc, la guerre. Je la follicite au hom du falut de l'Europe, au nom de l'humanité même.

Mais, l'art de la guerre fe compofe de deux parties diftinétes, l'ofenfive & la défenfive à laquelle s'arrêter ? à celle qui feulle nous a jufqu'ici vallu des viétoires. Autant les fuccès ont été rapides dans le {yftème offenfif, autant îls ont été rares & douteux, depuis que lon a crû devoir fe réduire à la défenfive. On n'a point affés calculé fur lefpéce d’ennemi que lon avoit a combattre ; vaincu toutes les fois qu'on l’attaquoit, on à ceflé de l'attaquer; les camps permanents