Dictionnaire des athées anciens et modernes

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» consacrèrent la religion , et les prêtres » firent encenser le trône. La religion dé» pendaitduprince,etc.». (Æssaïs critiques sur le goûte, page 16). « Telles purent être » les origines du trône et dela religion. ». ( Ibidem , page 19 ). «Insensiblement l'hé» résie vintà paraître (au XVe. siècle), » avec l’aurore de la littérature... La reli» gion ne fut presque plus qu’une affaire » de bienséance , etc. , etc. ».( Zbidem , page 120 ).

CéruTr1, d’abord jésuite, ensuite député, mort en 1792, termine le poëme des Jardins de Betz, par une note qui contient l'éloge d’un Athée parfait honnête homme.

Cesar soutint, en plein Sénat, qu'il n’y avait plus rien après la mort. Caton le réfuta, commele rapporte Saluste dans le discours de Caton. Il n’était pas le seul à Rome, à en juger par ces vers de Juvénal :

Æsse aliquos manes et subterranea regna Nec pueri creddunt. IT, 140.

Cicéron , De naturä Deorum , faitparler des interlocuteurs dans des sens différens; mais On ne peut douter de sa manière de penser , en voyant qu'il n'osait s’expliquer : qui autem requirunt,quidquaque