Discours de M. le général Cubières, pair de France, ancien ministre de la guerre, membre du Comité d'infanterie : recueillis et précédés d'une notice historique par un officier de l'ancienne armée
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lance dont les habitants de cette province ont toujours été animés pour les soldats de la vieille armée.
Cest à ces titres, auxquels il me sera permis d’ajouter la reconnaissance qui déjà m'unit à voire arrondissement, que je sollicite l'honneur de vous représenter.
Votre mandat, si vous daignez me le confier, me fournira l’occasion et les moyens de rendre de nouveaux services à la France, et de me consacrer entiérement au maintien de ses institutions et à la défense de ses intérêts.
Je prêterai mou concours à l'administration, tant qu’elle suivra les voies légales, tant qu’elle aura pour but le bien public, tant qu’elle conservera intact le dépôt sacré de notre honneur national; ma voix ne serait pas la dernière à se faire entendre, si jamais le pays avait à demander compte aux conseillers de la couronne de leurs erreurs ou de leurs fautes: Mon premier devoir, comme député, seait de veiller aux grands intérêts publics et à la conservation des droïts consacrés par la charte; mais je ne regarderais pas comme moins important ni moins obligatoire, le soin des intérêts commerciaux et agricoles des localités qui m’auraient appelé à l’honneur de faire partie de la députation du département de la Haute-Saône. Sous ce double rapport, vous pouvez compter de ma part Sur un zèle et un dévoûmentsans bornes qui ne se démentiront jamais; je m'estimerai heureux de yous en donner la preuve en toute occasion, ainsi que de mes sentiments particuliers d'estime et de parfaite considération.