Discours sur la fraternité républicaine, prononcé le décadi 20 pluviose, de l'an second de la République française, une et indivible

(14) semis du peuple, une force capable de les anéantir ; ne cessons pas non plus d’être encore. fidèles à la fraternité , en prodiguant ; À nos concitoyens, tOuS Ces SOINS généreux qui peuvent être compatibles avec Ta dévouement absolu à la République. "Fatriotes éclairés ! zélés Républicains ! Ah! sans doute vous ne vous lasseérez pas de vous appliquer.à instruire ces hommes qui ne peuvent se détacher qu'avec peine de vieilles habitudes , qui tiennent encore à de vains préjugés qu'ils ont sucés avec lelait, etde la faiblesse desquels la malveillance pourrait abuser assez pour les entraîner, avec elle , dans labyme qui lui est préparé. « Jetez , ainsi que vous » le recommandait depuis peu, le comité : » desalut public, jetez l’épouvante dans » l’ame des fanatiseurs, versez le baume » dans lame des fanatisés(t) ».

Non, ne dérobons à nos freres , la fraternité le veut ainsi, ni les secours qui peuvent leur être nécessaires, ni les vérités qu'il leur est important de connaître , et que nous ayons le bonheur de pouvoir leur offrir. Soyons , ce que furent toujours les francs Républicains, et des ministres de bienfaisance , et des apôtres-de la raison , et toujours des défenseurs de la liberté et de l'égalité.

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({ 1 } Adresse du comité de salut-public aux sociétés

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