Exposé des travaux de l'Assemblée générale des représentans de la Commune de Paris : depuis le 25 juillet 1789 jusqu'au mois d'octobre 1790, époque de l'organisation définitive de la municipalité

193 cet article ; en! un mot , les droits de. l’Afem: blée-vénérale des Repréfentans de la Cofimune, & les devoirs du Confeil de Ville font toujours reftés les mêmes ; & la conduite de ce Confeil ; fon ufurpation graduelle du pouvoir , fes pré tentions à la fupériorité {ur une affemblée qui lui'eft évidemment fupérieure, & dont lui-même a reconnu la fuprémarie | font une grande léçon & un avertiflement faluraire pour les citoyens; car fi, à la naïiffance de la liberté, & fiprès encore du nouvel enthoufafime qu’elle infpire,; des Admiaiftrateurs S'arrogent fi facilement un pouvoir qu'ils n'ont pas, & méconnoiflent , avec tant de promptitude; une furveillance qu'ils ont-réconnue & réclamée , que ne doit-oa pas craindre: de,ceux qui ne fe trouvant pas dans les mêmes circonftances, & n'étant pas retenus par les mêmes motifs ; pourront , avec plus de facilité encore, ufurper l'autorité & échapper à l’infpeétion } Ah! combien il eft pénible de penfer que dans la Ville, où la liberté à été conquife & aflurée , &.où-les pre miers repréfentans de la Cité , donnant le bel exemple de la concorde & de l'union, auroïiént dû marcher enfemble & d’un commun accord vers le même but, il y ait eu fi peu d'harmonie entre les Adminiftrateurs & leurs furveillans, enrre une Section de l'Affémblée, Sa} Affemblée eliemême! Ne diroirt = on pas que, par ce défanc vifible d'unité , par cer appareil fcandaleux dé

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