Exposé des travaux de l'Assemblée générale des représentans de la Commune de Paris : depuis le 25 juillet 1789 jusqu'au mois d'octobre 1790, époque de l'organisation définitive de la municipalité

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noit des titres menteurs, qui feuls entretenoient ou renouvelloient la fermentation. L’'Affemblée arrêta qual ne feroit crié,*à lavenir que les Décrets de l'Affemblée-Nationale , les LettresPatentes où Ordonnances du Roi, les Arrêts ou Jugemens des Cours, les Arrêtés des Affemblées légales , & déclara que les Proclamateurs de tous autres écrits ou brochures, feroient arrêtés fur le champ, & remis entre les mains de la Juftice. Un autre objet attira lattention de l’Affemblée. Plufieurs Soldats du Régiment de Flandre étoient à Paris ; fans aucune reffource pour fubfiter. Leur préfence pouvoit exciter des troubles fächeux ; ils pouvoient devenir linftrument d’une cabale ennemie. L'Af femblée aurorife le Major-général à fournir à POfcier qu'il choïfiroit les fonds néceffaires pour la fubfiftance de ces Soldats, jufqu'au moment de leurt départ, & Arrête qu'ils fe rendront à l'Ecole Militaire , lieu fixe pour leur réunion.

Ainfi, comme on le voit ; la vigilance de l'A.

femblée s'érendoit fur tous les objets ; & le réfultat de tant de foins devoit néceflairement finir par être efficacement heureux.

Ce qui fortifoit à cet égard la confiance de l'Aflemblée , c'éroit l’organifation des différentes branches de Ladoearion) car , il faut dire ici ce qu'on aura peine à croire; c'eft qu'au milieu des troubles qui ne cefloient de l’agiter de-