Exposé des travaux de l'Assemblée générale des représentans de la Commune de Paris : depuis le 25 juillet 1789 jusqu'au mois d'octobre 1790, époque de l'organisation définitive de la municipalité

82

ennemis du bien public, qui défiroient armer les habitans de la Capitale contr'eux mêmes, en les excitant à des foulévemens par des récits aufi faux qu'invraifemblables, elle défendit expreflément d'exiger des boulangers que le pain füt diftribué au-deffous de douze fols les quatre livres, fous peine d’être arrêté fur le champ, & puni comme perturbateur du repos public: elle arrêta que toutes les troupes nationales fuflent mifes fous les armes; & par toutes ces précautions, elle déconcerta les coupables projets des ennenus de la révolution. S'il y avoitune coalition pour la difcorde , il y en avoit une aufli pour la liberté & pour la pax. Les afhliarions de différentes gardes Nationales du Royaume à celle de Paris fe multiplivient chaque jour; les volontaires nationaux du Hävre, de cette ville dont nous tirions des fecours fi abondans, & qui s’eft montrée, dans routes les circonftances, fi généreufe envers nous, nous faifoient aufli demander l’afiliarion à notre Garde Nationale, & nous promettoient d’efcorter & de proréger les convois deftinés à l’approvifionnement de la Capitale. ( 1,) Une clañle de

(1) Ils eft US dans la ville du Fév un Club patriotique, quine fe borne pas à donner dans fes foyers la leçon & l'exemple du refpeét à la loi, mais qui répand au loin, pat fes écrits, les vrais’ & fains ‘principes de la conftitution, C'eft de ce Club: qu'on à :ywfortir ane réponfe