Histoire du protestantisme français pendant la Révolution et l'Empire

198. Le

sérieux dans les considérants qui permirent à Laroque, par exemple, de reprendre son ministère.

Le 17 messidor an III (5 juillet 1796), la commission présidée par Crébessac, après avoir « demandé aux citoyens Jaffard et Durand les raisons qu'ils ont de ne plus exercer les fonctions pastorales et prié le citoyen Richard d’avoir égard aux Eglises qui sollieitent du service, entend un mémoire de Laroque qui demande avec instance d’être déclaré habile à reprendre l’exercice du ministère évangélique ». Une discussion approfondie aboutit à un blâme sévère, mais € comme son abdication a été exempte d'expressions blasphématoires et que sous ce rapport elle ne ressemble pas à beaucoup d’autres», on passe outre et on décide qu'il serait apte au ministère « pouvu qu'il eût fait dans le sein de l'Eglise de Castres, une publique et convenable réparation ».

Enfin le 22 novembre 1796, sous la présidence de Crébessac, un premier synode a lieu à Castres.

Son ordre du jour montre toute l'étendue

du mouvement réorganisateur. On accepte