Homéothermie et thermorégulation. 1, L' homéothermie

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sujette à des variations sous l’influence de nombreuses causes, tels le travail musculaire et les émotions, est indépendante des variations de la température ambiante.

On peut donc conclure que la définition des homéothermes parfaits est exacte : tant qu'ils n’ont pas été forcés par le froid ou le chaud, leur température profonde est pratiquement indépendante de celle du milieu ambiant.

On a observé chez l’homme et les animaux des variations de ue température sous l'influence du froid ou du chaud, de sens contraire à celles du milieu. Ainsi sous l'influence du froid intense, Lerèvre [121] constate chez l’homme au début une faible élévation de la température. Inversement, placés à leur neutralité thermique, le rat et la souris, selon Gras4, CHAHOvITCH et Mares [73] accusent une baisse passagère de leur température. Ce fait n’a pas été retrouvé par CHEVILLARD chez la souris.

Ce qui précède concerne les animaux adultes. Chez le jeune rat une variation de la température ambiante de 5° provoquerait une variation de même sens de 007 de la température du corps. ,

3. INFLUENCE DU TRAVAIL SUR LA TEMPÉRATURE CORPORELLE.

La température centrale s’élève durant le travail musculaire intense. De plus, cette élévation, pour le même travail accompli, est d'autant plus considérable que la température ambiante est plus élevée. Lerèvre et Aucuer [124] donnent les valeurs suivantes de l’« isotherme », c'est-à-dire du niveau auquel l'élévation de la température s'arrête durant le travail à différentes températures ambiantes :

Température ambiante Isotherme Te 37,95, à 380 16° 38,05 à 38910 229 38,35 à 38040 39° 38,50 à 38055 VI. — La température critique inférieure.

C’est la température ambiante la plus basse à laquelle l’homéotherme peut maintenir, par ses seuls mécanismes réflexes de la

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