Izveštaj o radnji srpskog društva „Crvenoga krsta“

PNA

Bohny veuille accepter ici nos remerciements de même que Mme Bohny pour leur généreuse attention toute de tendresse dont les blessés serbes furent l'obiet à leur passage par la Suisse.

Nos chaleureux remerciements vont à la Croix-Rouge de Genève et à sa noble Présidente, Mlle Alice Favre, pour la bienveillante réception awelle ménagea à nos soldats et pour les gracieuses offrandes qu’elle leur faisait.

En considération du peu de moyen dont la Croix-Rouge suisse disposait, les secours qu’elle était appelée à prêter ne pouvaient pas être abondants, et une attention toute spéciale a permis de soulager les plus miséreux.

La Croix-Rouge serbe se préoccupait surtout de l'amélioration dans la mesure du possible de la nourriture des prisonniers, de l'envoi accéléré des secours aux nécessiteux en Serbie et de l’aide à apporter aux malades. Elle y a réussi au prix de nombreuses difficultés. De même, elle a réussi à faire expédier des vêtements, du linge et des chaussures pour les enfants serbes internés à Braunau.

Quand les Comités provisoires et les gens charitables en Amérique surent qu'il y avait possibilité d'envoyer des secours en Serbie, ils nous faisaient à plusieurs reprises des remises de fonds afin de venir en aide aux nécessiteux de notre malheureux pays, soit d’après nos informations soit en conformité de leurs dispositions spéciales.

Notre Croix-Rouge ne se bornait pas à envoyer des secours seulement pour la Serbie ; elle en expédiait aussi au Monténégro. .

L'envoi de fonds s'effectuait par l'intermédiaire des personnes ou des institutions qui nous étaient connues, par exemple des membres du Comité central de la Croix-Rouge restés en Serbie, du Comité central de secours des nécessiteux à Belgrade, du Président de la Croix-Rouge monténégrine; Mgr Mitrophane, archevêque de Cettigne, etc,

Les documents justificatifs de l'emploi des fonds entrés et sortis se trouvent classés dans les archives de la Croix-Rouge serbe.

La libération de la Serbie avait permis aussi à la Croix-Rouge serbe à Genève de faire ses préparatifs pour le retour dans la Patrie. Cela n’a pas pu se faire rapidement, car il avait fallu transporter en Serbie tous les documents et les archives du Bureau des Renseignements, accumulés au cours de la guerre depuis le commencement de 1916 à fin octobre 1918. Le Comité suisse des secours aux Serbes disposait d’un stock d’obiets, de marchandises et de vivres, représentant 13 wagons qu'on devaient achèminer à cette occasion en Serbie, alors que la Croix-Rouge serbe avait préparé aussi une certaine quantité de farine lactée et de médicaments qu’elle devait transporter.

Grâce au concours et aux conseils de MM. E.-A. Naville et de Blonay, la Direction fédérale des Chemins de fer suisses s’empressa d’obtenir de la Direction autrichienne des chemins de fer le nombre nécessaire de wagons destinés au transport du matériel. De son côté, les

chemins de fer suisses s’empressèrent de mettre à la disposition de la