L'Herzégovine : étude géographique, historique et statistique

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suite, le saint siége ratiacha cette province au couvent de Kreschevo, en Bosnie. La difficulté d’administrer environ cinquante mille âmes avec deux ou trois prêtres, et avec les ressources d’un seul monastère, ont donné plus tard naissance à la séparation de l'Herzégovine et à la création d’une province indépendante. La sanction du saint-siége obtenue, M5 Barisitch jela les fondements du couvent de Siroki-Brieg en 1846; en 1847, le même prélat construisit à Mostar une résidence épiscopale, près de l’ancien couvent franciscain de Saint-Antoine.

En 1842, l'Herzégovine proprement dite était divisée en six paroisses ; Ms Barisitch en créa cinq, le second évêque, M# Krajevitch, a porté ce nombre à vingt-cinq jusqu'en 1872.

En 1868, on jeta les fondements du séminaire de Humatz près Ljubuski; une église paroissiale est en train d’être terminée à Mostar. Les églises et les écoles sortent partout de terre, et l’on peut dire que le temps actuel est un âge d'or pour l'élément catholique, qui n'avait jamais joui d’une pareille prospérité.

La province compte cinquante-deux pères franciscains, répartis dans les couvents et dans les paroisses; vingt-cinq profès et un évêque qui porte actuellement le titre de Metellopoli.

La population catholique de l’Herzégovine, si lon consulte les almanachs religieux, contient un nombre total de cinquante-neuf mille âmes, tandis que les chiffres officiels ne portent que cinquante-trois mille âmes : cette différence de six mille âmes est due à ce que l’'Herzégovine religieuse proprement dite contient dans son sein quatre paroisses dont les habitants re-