L'Herzégovine : étude géographique, historique et statistique

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viande, et le soir, par exemple, un excellent pilau (riz) assaisonné de deux manières.

Il y a à Mostar deux casernes et une grande poudrière dans laquelle sont conservées les armes, les cartouches de réserve.

L’effectif se décompose ainsi :

1° Treize bataillons d'infanterie, formés de 600 hommes chacun en moyenne et commandés par un chef de bataillon ;

2° Deux bataillons de gardes-frontières , formés de sept cents hommes chacun : ils sont échelonnés le long des frontières dalmates et herzégoviniennes ; bien qu’ils aient remplacé les anciens bachi-bouzouks, ils ne valent pas mieux qu'eux : ils doivent prêter mainforte aux douanes et en général surveiller le mouvement des confins ;

3° Six batteries et demie d'artillerie, divisées entre les principaux cantonnements ;

4° Un escadron de cavalerie.

Toutes ces troupes réunies donnent un total de neuf mille hommes environ ayant des fusils Sniders, des canons rayés, quelques canons derniers modèles et des approvisionnements considérables à Mostar, Trébigné et Niksich; environ neuf mille fusils ancien modèle existent en outre dans les magasins de la province; presque chaque bataillon a son médecin. Il existe à Mostar un hôpital central de la subdivision. Pour plus de détails, je joins ci-après un tableau général des forces militaires susdites.