L'Horticulture française : ses progrès et ses conquètes depuis 1789
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Nouvelle-Zélande boréale, le vigoureux Libocedrus decurrens, vulg. e Thuia gigantesque » de la Californie ou « Cèdre à encens» de la Sierra Nevada, fort bel arbre sous tous les rapports.
Aux Mélèzes d'Europe et d'Amérique, coquets dans leur bourgeonnement au renouveau, ajou{ons le Mélèze de Daourie (1827), le Mélèze de Griffith (1850, Himalaya), le Pseudolarix Kæmpleri (1858, Chine et Japon), genre immédiatement voisin, également à feuillage tombant.
S'il nous fallait énumérer de la sorte le groupe si important du Pin, nous dépasserions les limites accordées à une simple causerie. Beaucoup d'espèces sont introduites, un plus grand nombre de variélés en résulte encore. Combien de formes, depuisles géants Pinus Lambertiana() (1827, Montagnes Rocheuses) et Pinus Massoniana (1862, plages de Kiusiu) jusqu'aux Pinus parviflora (1 846) et densiflora (1 862), que les Japonais torturent et « nanisent » à outrance dans d’élégantes potiches glacées au Distylium racemosum !
Combien d'emplois jardmiques ou industriels, depuis lélégant Pinus excelsa de nos parcs (1823, Himalaya) jusqu'au Pinus rigida (1898, États-Unis Est et Nord), connu dans le commerce des bois sous le nom de «Pitch pin»! Gette dernière essence réfractaire aux grands hivers, nous ne désespérons pas de la voir un jour, de pied franc ou grellée, boiser et enrichir nos friches stériles.
Nous serons aussi sobre de détails en parcourant la collection des sapins. Le roi des arbres verts, l'Épicéa, Picea excelsa, noble dans son port, a rencontré des espèces moins élancées et non moins décoratives; tels, les Picea Morinda (1818, Himalaya Sud-Ouest), . Picea Menziesit (1831, Californie Nord), Picea orientalis (1837, Iméritie, Caucase), les Picea Alcockiana et polita (1861), des flancs du Fusi-Yama, la montagne sainte des Japonais.
G) D'après une revue californienne, le Pin de Lambert, dit Pin à sucre, possède encore des exemplaires «patriarches ayant supporté cinq ou six siècles de tempêtes» menacés par les scieries nomades. Les Indiens de Ja Sierra Nevada se délectent de sa résine sucrée, Land's que les ours la trouvent trop laxative. .