L'unité de la politique italienne : (avec une carte)

50, LA POLITIQUE ITADIENNE

vidus qui veulent être libres et «puisque depuis 1859 et 1860, l'élément italien était si peu important qu'il ne pouvait se défendre en face des autres nationalités âägglomérées, ni aspirer à aucun développement: ». Ils oubliaient le droit dé Rome. « Aucun droit n’est plus sacré que son droit. Il faäut que Rome atteigne son but; son juste but d /Zmpero. Et le Monde aura enfin la paix* .» |

La vraie pax romana n’a rien à voir avec le nombre. « Nous croyons que le simplisme arithmétique avec lequel où pense arriver à résoudre toutes les questions inhérentes au principe des nationalités est une erreur très grave. Ce qui parait simple est au contraire exceptionnellement complexe de par sa nature. Les questions nationales ne peuvent presque jamais être réduites à une valeur purement numérique; même si ce n'était que pour la commodité de leur solution: la nafion et la nationalité ne se conçoivent pas abstraitement, en dehors de la réalité géographique dont elles sont inséparables, de la réalité historique qui

(i) Libre Vert ttalièn, n° 10: () Tomaso Biianr, ouvrage cité, page 224,