La Bulgarie : ses ambitions, sa trahison : accompagné des textes de tous les traité secrets et correspondances diplomatiques
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finitivement la question qui nous divise, tout en procédant à la concentration rapide de nos troupes. Tout retard dans la conclusion de la paix pourrait avoir des conséquences dangereuses etirréparables pour les opérations militaires t.
Andrinople, le 40/23 avril 4943. No 3779. Signé : Le lieutenant-général, SAVOFE.
Le roi Ferdinand avait échangé des vues à ce sujet avec le général Savoff déjà bien avant cette date. En effet, le 23 février/8 mars?, celui-ci fait connaître ses idées au roi :
19 Conclure la paix avec la Turquie au plus tôt, et dans des conditions favorables, ce qui permettrait de dégager ce front où la lutte est devenue non seulement sans objet et sans but, maïs aussi, étant donné ce qui ce passe actuellement en Macédoine, et ce qui s’y passera surtout, périlleuse pour la sauvegarde de nos intérêts nationaux.
2° Envoyer les troupes en Macédoine, tant qu'il en est temps encore.
Ce que nous n’enlèverons pas aux Turcs maintenant, ne sera que différé pour nous; mais tout ce que nous perdrons en Macédoine, sera irrémédiablement perdu.
Tmirich et Krdjali coûtèrent jadis le trône au prince Alexandre ; si nous n'enlevons pas Midia-Rodosto, notre dynastie conservera le sien. Mais si nous sacrifions encore nos
* Dnevnik (Journal du général Savof), n° 4219, du 29 maï/12 juin 1942.
Le texte en italiques nous appartient.
* Il est intéressant de noter que ce même jour a été adressée,
par écrit, au Gouvernement bulgare la demande de revision du traité.