La crise balkanique (1912-1913)

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22% - LA CRISE BALKANIQUE

mesure de ses moyens d'unification nationale. La région du Pinde, indépéndamment de l'intérêt vigilant porté aux Roumains de ces parages, devait servir aux dirigeants du royaume, comme terrain d'essai, pour les principes susceptibles d'être appliqués — le jour venu — dans les provinces où se portent impérieusement les revendications nationales du pays. L'idée morale de l'Iradé, le but lointain poursurvi,

apparurent clairement aux politiciens du Ballplatz.

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Vienne en sous-main semploya à faire échouer.

les négociations en cours entre Roumains et Turcs; l’Iradé de 1905 est le premier acte important par lequel la Roumanie manifestait sa volonté de n’assujettir sa politique qu'à son propre intérêt.

Le gouvernement grec avait suivi l'effort nationaliste roumain en Macédoine avec méfiance et colère, après 1905 les relations diplomatiques entre les deux pays furent rompues; on assista durant quelques années à une lutte armée entre « roumanisan(s » et « grécisants » dans ces contrées ; depuis avril rgtt les rapports entre Bucarest et Athènes furent repris, les esprits se sont apaisés, M. Venizelos devait essayer et réaliser le rapprochement entre les deux Etats.

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La Dobroudja à été donnée à la Roumanie par le

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