La crise balkanique (1912-1913)

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249 LA CRISE BALKANIQUE

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publique roumaine allait déborder et influer sur le

décisions du gouvernement.

Le 8 janvier 1913, M. Maïoresco communiquait (1 aux ministres de Russie et d'Autriche, que la Rouma nie, au cas où la Bulgarie continuerait à se refuser toute cession, se verrait dans l'obligation d'occupe militairement — sans mobilisation et sans déclaratiot de guerre — les territoires qu’elle revendiquait. Cette éventualité était menaçante pour la paix européenne Unanimement les grandes puissances concertèren! leurs conseils et leurs démarches, et finirent pat décider la Roumanie à épuiser tous les moyens diplomatiques, avant de prendre des résolutions extrèmes. Une intervention armée était en effet inopportune; de quelque manière que la Roumanie eut présenté le fait, il n’est pas moins évident que l'incursion de soldats roumains en territoire bulgare pouvait avoir une grosse répercussion à Constantinople, des résistances ainsi encouragées; directement, nous devenions une entrave pour la paix. L'Europe à juste titre aurait pu nous (enir rigueur.

Le 29 janvier 1913, un protocole était signé à Londres par MM. Misu et Danelf (>). Il constatait l'oppo-

P2 . c à 1. Livre Vert Roumain, no 32. 2. Livre Vert Roumain, n° GA des.