La crise balkanique (1912-1913)

38 ee LA CRISE BALKANIQUE

. Nousne pouvons avoir la prétention de faireici l’historique complet de la politique européenne dans les

Balkans, c’est une tâche écrasante et hors de propor-

_ Lion avec le but modeste que nous nous proposons.

Nous allons jeter un rapide coup d œil sur les ten-

dances, les buts, que les grandes puissances se desti-

nent en Orient, en nous attachant aux actes précis émanant des chancelleries, aux volontés franche-

ment avouées, ou bien encore aux desseins cachés

de la politique officielle, mais clairement exposés

par les organes officieux des pays qui vont nous intéresser. | : ;

Une première classification nous arrête : certaines puissances, la Russie, l'Autriche-Hongrie, l'Italie considèrent et envisagent tout changement dans le statut balkanique, comme venant directement porter atteinte à des intérêts actifs et essentiels de la politique de ces pays. Par contre la France, l'Angleterre et

l'Allemagne, tout en ayant des intérêts importantsen 15 )

que de l'équilibre. G. Hanotaux, La guerre des Balkans et l'Europe. |Goraïnow, La question des détroits. De Launay, La Bulgarie. Bousquet, Æistoie du peuple bulgare. N. Hooge, La Serbie de nos jours. N. Bérard, Conférence sur la Serbie, 1915. Ch. de Wimpffen, Æivalité Austro-Russe. J. Malla, Serbie contemporaine. De Launay, Bulgarie d'hier el de demain. Figuier, Les races humaines. René Pinon, L£’Æurope et la jeune Turquie

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