La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus
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ainsi qu'il la précédemment dit, d'après la réquisition qui lui en avait été faite;
Ensuite le citoyen La Plouze a été requis de parapher ladite pièce, ne varietur ; ce qu’il a à l'instant fait.
A luy demandé, s’il n’a offert de faire le prêt à deux soldats de la soi-disant armée catholique ? — À répondu, qu'ayant deux soldats de cette armée à loger chez lui, qu’entendant dire qu’il y aurait du pillage à Saumur et étant sur le point de partir pour la campagne, où il est allé vers la St-Jean. il avait offert à chacun d’eux 15 sols par jour pour garder sa maison et l'empêcher d'être pillée ;
À lui présenté une seconde pièce, commençant par ces mots : D'après le Mémoire présenté au Bureau militaire par le commandant de la place, les membres du Bureau, réunis avec l'État-major de la place, ont arrêté; ete. — A répondu n’en pas connaître l’écriture ;
A lui représenté deux autres pièces, qui sont deux états nominatifs, l’un de la compagnie des gardessuisses et l’autre de celle des allemands attachés à l’armée catholique et royale ? — À répondu ne les pas connaitre :
.…. À luy représenté une pièce contenant une proclamation dans le sens et les principes des révoltés, par luy faite en qualité de commandant de la place ? A répondu, quelle était de son écriture; qu'il s'était amusé à la faire; mais qu’il ne l’avait point proclamée, n'ayant point accepté la place de commandant ;
Interpellé, si depuis que les rebelles ont quitté Saumur il à entretenu avec eux quelques intelligences ? —