La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus
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a suivi ladite armée à Angers, où elle est restée deux jours francs: que de là elle est allée à Ancenis, à Maulne, cinq lieues de Nantes, où ils ont eu un combat, dans lequel l’armée rebelle a eu l'avantage, après s’étre battue depuis huit heures du soir, jusqu'à six heures du matin. De là elle s'est portée sur Nantes, d’où elle a été repoussée, après un combat qui commença à deux heures du matin et finit à dix heures du soir avec une perte considérable d’hommes et non de canons : que de Nantes l’armée des rebelles s’est repliée sur Ancenis, où elle a passé le rivière et s'est rendue à Saint-Florent-leVieil : de Jà à Cholet, à Châtillon, à Chemillé, à Martigné, à Cholet, à Vihiers, le 18 juillet dernier ; ensuite retourné à Cholet, à Vezins, à Thouars, à Châtillon ct à Luçon, d’où elle a été repoussée trois fois avec beaucoup de perte d'hommes, qu'on a porté à environ 6,000 hommes, notamment le général La Verrie! qui y a été tué au 1% combat ; que dans leur déroute ils ont perdu vingt-deux pièces de canons, douze mille fusils et nombre de piques: que pour se sauver ils ont été obligés de passer à la nage trois rivières et que dans la traversée il en est péri beaucoup d’entre eux ; que leur dessein est de se porter sur Luçon, demain ou dimanche et de là aux Sables; qu'à cet effet ils ont sonné le tocsin, dimanche dernier, pour ramasser dix mille hommes de bonne volonté ; que les habitans des campagnes s’y rendent de mauvaise grâce, mais que néan-
1‘ Mais il ne mentionne pas Cathelineau, blessé à Nantes, transporté à Saint-Florent.