La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus
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guestres d’uniforme, d’étoffe noire, chaussé en souliers ordinaires, ayant le bras droit soutenu en écharpe par un mouchoir à raye rouges et blanches ; lequel particulier, au premier coup d'œil, est de la taille d’environ cinq pieds trois pouces, bien proportionné, cheveux, sourcils et barbe noire, figure ronde, pleine, menton fourchu, yeux couleur d’eau, nez pointu, bien fait, front découvert, bouche moyenne et de jolie figure, tein pâle; lequel les dits commissaires ont reconnu pour être le même qu’ils ont fait arrêter hyer avec le même costume.
À lui demandé ses prénoms, nom, àge, profession et demeure ? — À répondu se nommer René Mercier, originaire de la commune de Champtocé. agé d'environ 30 ans et demi, laboureur, actuellement sans domicile.
A lui demandé, où il demeurait et quel était son état à la fin de l’année mil sept cent quatre vingt douze ? À répondu, qu’il résidait alors au château de Lencreau, dite commune de Champtocé, où il était garçon d’écurie et postillon :
À lui demandé, depuis quand il est sorti de cette maison ? — À répondu, qu'il en sortit au mois de mars 1793 et passa dans la Vendée, avec le nommé Péssonnet de Lancreau, qu’il y conduisit et aux ordres et gages duquel il était alors;
À lui demandé, combien de tempsil a séjourné dans la Vendée et ce qu’il y faisait ? — À répondu, qu’il y a resté jusqu'au moment de l’évacuation des Vendéens par le Montglone, au mois d'octobre 1793, en observant qu'il revint à Angers et de là à Lencreau, au mois de juin précédent, lorsque les brigands prirent Saumur et