La Macédoine

Berlin pour qu'on leur accorde d'appartenir à la Serbie, et non à la Bulgarie. — Courageuse lutte des Macédoniens contre les comitadjis bulgares. — En dépit de toute la propagande bulgare, la meilleure partie de la Macédoine reste serbe. — Le reste feint de se ranger du côté des Bulgares.

La libre Serbie a élé créée par les efforts réunis de toute la nation serbe appartenant à tous les territoires

serbes. Dans ce ralliement patriotique, les Macédoniens,

‘comme nous l'avons vu, ont pris une grande part. Dès

é jour de sa création, non seulement la Serbie comprit qu'elle étail Pœuvre commune du peuple serbe, mais elle s aperçut qu'elle avait été appelée à devenir le centre d'où pourraient êlre soulagées les souffrances de la ation serbe et qui pourrait préparer la libération de tous les Serbes demeurant encore dans une servitude étrangère. En prenant ainsi conscience de son état. la Serbie considéra avec un égal et impartial intérêt toutes les parties de la nation serbe placées sous le joug étranser. La Macédoine ne faisait pas exception. Dès le preinier jour de la libératron de la Serbie, les plus cordiales relations s'établirent entre la Serbie et la Macédoine.

Tous les Macédoniens qui avaient coopéré à la création de la Serbie, restèrent dans le pays pour jouir de sa liberté. Beaucoup d’entre eux obtinrent les plus hautes situations en Serbie ; ils-eurent la charge de ses destinées et purent enfin obtenir la récompense de leur labeur et de leur dévouement.

Dès lé début, la libre Serbie fut le refuge de tous les Serbes qui souffraient dans l'esclavage étranger. Ces Serbes aussi, soit parce qu'ils fuyaient la persécution, soit parce qu'ils désiraient jouir de la liberté, trouxèrent dans la Serbie une véritable mère-patrie. Nous né possédons pas en ce moment tous les renseignements concernant les Macédoniens qui s’établirent en Serbie après sa libération. Mais nous connaissons particulière-

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