La Macédoine

méthodes mises en rnaux bulgares céléa libération des teret les savants bul-

commença à employer les mèmes œuvre dans les pays serbes. Les jou brèrent en termes dithyrambiques 1 ritoires bulgares du joug roumain, se mirent au travail scientifique consistant à bul-

gares noms géographiques roumains, et à réveiller

gariser les le soi-disant passé bulgare dans les villages situés dans les régions de Djurdjevo; Kalafat, Braïla, Ploeice, Krajova, Alexandrie, Bucarest, etc.

Ni la jeunesse historique, ni le manque de culture el de sens critique ne suffisent à eux seuls à expliquer ces erreurs des Bulgares. Il est évident qu'ils n'ont pu croire sincèrement à de pareilles théories, et qu'ils ont sciemment prêché le rapt de pays étrangers.

Le même traitement a été réservé à la Macédoine. Cependant, ici, nous ayons des preuves évidentes que les Bulgares, en s’efforçant d’arracher cette province à la Serbie, ont été conscients de l'injustice dont ils se rendaient coupables.

Un des premiers el des plus sincères amis des Bulgares est certainement Stefan J. Verkovic. Cependant, déjà en 1860, il affirmait que les Macédoniens sont « dépourvus de toute conscience nationale (lisez bulgare). » Il est certain que les Bulgares macédoniens se sont appelés Slaves dans les premiers temps de leur histoire : nous en avons des preuves évidentes dans les ouvrages des apôtres slaves, Cyrille et Méthode, et dans les livres de leurs disciples, qui sont tous unanimes à déclarer qu'ils avaient traduit la Bible en langue slave. Ce n’est quelbien plus tard que ces Slaves prirent le nom de leurs conquérants bulgares. Ce nom est donc plutôt une expression politique et administrative qu'une dénomination nationale (x).

Et malgré cela, Verkovic ne se gèna point pour déclarer bulgares toutes les provinces balkaniques en Turquie

(4) I. Verkovie. Narodne pesme makedonskih Bugara, 1860, p. 6 el 13:

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