La question de l'Adriatique
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Mais, pour nous, le molif d'une mussion sanitaire n'est qu’un prétexe, et nous considérons l'événement comme un acte politique préparé et voulu par l'Italie, et accepté par elle avec toutes ses conséquences. Nous ne comprenons donc pas pourquoi l'Italie a laissé flotter à côté de son drapeau le drapeau albanais. Il n'y a point, à nos yeux, d'Etat albanais: il n’était pas viable et il est mort avant d'avoir vécu,
Paroles habiles qui, en associant la politique russe à la politique italienne, et en interprétant la conquête de Vallona comme une preuve de la dislocation de l’Albanie, ouvraient la question du partage de l'Etat défunt, rappelaient implicitement les droits des Slaves à ce partage et présentaient l'acte de l'Italie comme un exemple que les autres voisins de l'Albanie n'avaient qu'à suivre.
À vrai dire, comme on l’a vu plus haut, il semble que l'Italie ait compris très vite qu'une opposition absolue à l'accès de la Serbie à
l’Adriatique était devenue impossible. Elle s’ha© bitua donc, sans trop d’hésitation, à considérer Ÿ l’'Albanie septentrionale comme une zone d'influence serbe, et borna ses revendications aux
territoires situés au sud du cap Semena.
Ainsi, ni du côté de l’Angleterre, ni du côté de la France, ni du côté de la Russie, ni du
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