La révolution française à Genève : tableau historique et politique de la conduite de la France envers les Genevois, depuis le mois d'octobre 1792, au mois de juillet 1795

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feulement que Ziywrrefion eff le plus faint des devoirs. Encore, pour que celle-ci fût vraiment fan@ifée, faudrait-il qu’elle éclatât dans l’une de vos Affémbléesdu Peuple, dans le temple même de Saiüt Pierre. Oui, c'eft dans cet antique fanctuaire de la liberté Genevoife que doit s'élever le premier cri, Périfent des tyrans | C'eft là que doit commencer avec éclat, mais fe pourfüuivre enfuite avec calme, leur procès folemnel, à la fice du Dieu qu’ils outragent, au fein du peuple qu'ils oppriment, & qu’ils ont couvert d’opprobre.

Que fi, dans la flupéfation où j'apprends que vous êtes plongés, vous ne faviez à qui demander lé premier compte de cétopprobre, je vais vous en fignaler lés principaux auteurs,

Je vous dénonce d’abord celui qui a mérité à leurs propres yeux une horrible prééminence ; cet homme qui n'aurait peut-être été qu’un agitateur fubalterne, s’il n'avait pas eu pour contemporain, pour modèle & pour maître, le Néron de la France. Je vous le dénonce, ce Genevois qui, après s'être enivré à Paris Gu fang qui coulait fous le glaive du tyran, eft revenu dans fa patrie ÿ couvrir les défordres de fa IPRÉRETE jeunéffe par les attentats de fon âge mûr. Tour à tour corrupteur & affflin, voyez-le, malgré la cataftrophe dé fon héros, vous infulter publiquement en fe croyant fûr de l'impunité, & fe délaffer de fes confpirations dans des compagnies fangeufes comme lui.

Je vous dénonce fur-tout cet homme bien plus ‘profond, toujours maître de lui-même, doué de ta-

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