La révolution française à Genève : tableau historique et politique de la conduite de la France envers les Genevois, depuis le mois d'octobre 1792, au mois de juillet 1795

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enfin trouvés expirés, il a été forcé de terminer, le.10 du courant, fa fanglante feffion: mais ce n’a été qu’après avoir frappé, des jugemens fuivans, les cinq cents & huit prifonniers. 37, condamnés à mort & à la confifcation de leurs biens, dont 26 par contumace. 94, à l'exil perpétuel & à la confifcation. 4, à des exils à divers termes. 264, à la détention domeftique à divers termes. 10, à la réclufon perpétuelle dans la maiïfon de force. 7, à la même réclufon à divers termes. 71, ont été ou cafés de leurs fonctions, ou renvoyés avec cenfure. at, ont été déclarés innocens, deux defquels feulement ont obtenu des indemnités.

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Voilà le peuple enfin vengé, lui annonça le Tribunal, en publiant certe lifte de fes fanglantes opérations. Son compte rendu débutait par ces mots non moins naïfs que remarquables : Entrés dans une carrière auf pénible qu'importante, les membres du Tribunal n'ont eu pour bafe aucune règle quelconque, aucune loi particulière, aucune organifation. Il fe terminait par Ceux= ci, qui ne le font pas moins. La patrie veut qu'à & cette révolution toutes les vertus fe déploient, &c « que la moralité règne dans toutes les attions de 12 « vie des citoyens, tant en particulier qu'en public; «e elle veut une régénération complète... En vain « vous aurez comprimé l'abus des richefles, fi vous

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