La Serbie
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la part de nos grands alliés, serait de plus opportune ; elle relèverait une fois de plus le moral des Serbes, Croates et Slovènes dans la double monarchie, elle soutiendrait leur résistance et surtout elle paralyserait toutes les intrigues dirigées contre notre union nationale, et en même temps contre la politique générale des Alliés.
Il faut surtout se garder des pièges que le gouvernement de Vienne prépare depuis le moment où il a vu la victoire fuir les puissances centrales. Arrivée à la conviction que ses Etats vont se disloquer, la maison des Habsbourg commence à préparer des projets de concessions à ses peuples. À notre savoir, elle en a déjà cinq différents dans ses tiroirs. Acculée à la nécessité de céder, elle se déclare prête à créer même une Yougoslavie sous son propre sceptre,
celle qu'avait rêvée François-Ferdinand. Est-il besoin de prouver qu'une telle Yougoslavie servirait les intérêtsaustro-hongrois puisqu'elle resterait soumise aux Allemands et aux Magyars? Tout au contraire, la Yougoslavie qui serait créée par la Serbie, aidée et soutenue par nos grands alliés et fondée sur les principes inscrits dans la déclaration de Corfou, serait et resterait l’alliée éternelle des puissances de l'Entente qui luttent pour la formation des Etats
nationaux et contre toute hégémonie, sur-
tout contre celle venant de l'Allemagne.
Nous attendons une déclaration dans ce sens de tous nos alliés ; elle s'impose par sa justesse, par nos buts de guerre communs, et surtout par la situation actuelle sur les champs de bataille et dans l’intérieur de l’Autriche-Hongrie. |
Canossa bulgare
La débâcle touranienne touche à sa fin. La Bulgarie a déjà capitulé, c’est bientôt le tour de la Turquie, Cest à peine si la plume du journaliste à pu suivre la marche impétueuse de Parmée alliée sur le front de Salonique.et en Palestine, Chaque jour nous apprenait un succès nouveau sur larmée bulgare en déroute, De Prilep à Velès, de Velès à Ystip.et à Kotchané, de là à Scoylié et à Kustendil! De victoire en victoire, les Alliés arrivent À la porte ae la capitale bulgare, Le bruit des tricmphes «des armées alliées a fait trembler
les coupables de Sofia, Les prisons s'ou- |
vrirent pour laisser sortir Stamboliski, 1e seul qui osa braver la colère du « tsar », et les délégués bulgares prirent aussitôt le chemin de Salonique, — la Canossa des Bulgares, Ferdinand de Cobouwrg s'enfuit à Vienne, Jamais le châtiment ne fut si prompt, ni la justice si triomphante,
Nous autres Serbes, nous serons les derniers à être surpris par l’écroulement subit de Ja « puissance » bulgare, CGonnaïissant son caraclère, nous n'en avons jamais ExAgéré la valeur, L’effondrement soudain de l'armée bulgare n'est pas dû uniquement à des causes militaires. La force de résistance dun pays ne dépendant ni de son étendue, ni de la force de son armée; ni du mombre de sa population, maës de ensemble des donditions morales qu'un peuple doit posséder, nous mattribuâmes jamais une imporlance excessive aux Succès momentanés de la Bulgarie, dont nous altendions la fin prochaine avec une parfaite certitude, Car c’est à la force .de caractère, c’est à la pureté de l’idéal moral, est à l'attachement des citoyens à cet idéal, cest lenfin au degré de la conscience, que se mesure la valeur d’un peuple et cest de toutes ces conditions que dépend sa destinée,
La Bulgarie nouvelle, issue des victoires russes de 1876-1877, complétée par des terriloires pris à ses voisins depuis, ne représentait qu'une agglomération : d'éléments ethniques différents, Ces divers élénrents avaient mi une consdence commune, ni les affinités morales indispensables. à la farmalion d’une unité étatique et nationale durable,
Aussi la calleclivilé dont se trouva constitué le récent «empire » bulgare, comme celle dont fut formé lPancien, portait en elle-même les germes de sa désagrégation, Tant que dura le succès, ces éléments hétérogènes, dont fut composée la Bulgarie se tinrent unis — ét ‘au prix de quels efforts encore! Mais avec le premier revers tout s’effondra comme touché dune baguette magique.
, La Bulgarie, dès son orgine, ne fut qu'un Etat barbare dont la domination était purement politique et militaire, Aussi ne prt-elle jamais racine dans les pays envahis, ne laissant derrière elte que ravages et ruines. Cet Etat portait toujours un cachet provisoire ct n'eut jamais qu’un caractère passager, On sait que les Bulgares, qui srirent pied dans les Balkans à la fin du VIle siècle, étaïent une tribu*turque. Gct
élément fut renforcé par trois migrations successives ‘de tribus miongoles (Petché gnègues, Koumanes au XIe et Tartares au XIIle siècles),
_Ces éléments, qui réussirent à conquérir les terriloïres de la Bulgarie en pénétrant jusqu’au sud de la Macédoine, subjuguèrent les populations indigènes slaves, sans jamais réussir à s’en assimiler ces éléments, Ils s’assimilèrent plutôt à ceux-ci, car les vaincus élaïent supérieurs en culture. aux vainqueurs.
L'édifice de l'Etat bulgare, bâti sur le sable, péchait par sa base, Le caractère du peuple bulgare n'était pas de nature à SMAnISE da confiance dans la solidité de cet édifice, Par trap matérialiste, il manquait assise morale, Les Bulgares, auxquels les principes ont toujours fait défaut, avaient considéré la politique comme un jeu, une spéculation, jamais comme lune mission. Cette fois encore, üils ont ‘joué gros jeu et ils ont perdu, L'enjeu n'en
était rien moins que l'honneur, Il s'agit maintenant de relirer la mise,
L'unique souci des Bulgares durant celte guerre était de se trouver aux côlés du plus fort, Dès qu'ils se sont aperçus que FAllemagne avait cessé de l'être, ils se sont décidés à la capitulation pour obtenir le droit d'en appeler à la générosilé des Alliés,
Leur dernière ambition était de trahir l'Allemagne, faisant une paix séparée au mioins six mois avant cettte dernière. Les événements les surprirent, bousculèrent leurs projets, Battus à plate couture €t obligés de capituler, ils se flatient maintenant d'avoir au moins conclu la paix six jours avant leurs alliés turcs et six semaines avant les Austro-Allemands. En somme, c’est toujours autant de gagné,
Le pillage et le massacre étaient Jeur façon de faire la guerre, comme la duplicité, l'hypocrisie et le mensonge leurs moyens de faire la politique et de gouverner, Les Bulgares n'étaient jamais $incères, sauf quand ils disaient des imensonges, et les Alliés ont bien fait de prendre des garanties réelles contre un « revirement » possible de lopinion, .
La chute de «l'empire» bulgare, amenée par les dernières victoires serbes et alliées. est le symbole d’une vie nouvelle de lilièrlé et de progrès dans les Balkans, “€
M. D. MARINCOVITCH.
Mitalie ef l'unité yougoslave
Le gouvernement italien a communiqué l'autre jour aux Alliés une déclaration formelle sur le problème serbo-croate et slovène, Nous y disons que tous les membres du cabinet sont tombés d'accord sur une formule générale exprimant que le gouvernement italien regarde !e mouvement des peuples yougos!aves pour Ja eonquête de leur indépendance et pour leur constitution en un Elat libae, comme correspondant aux principes pour lesquels V'Entente combat, ainsi qu'aux buts d'une paix juste et durable. Malgré Les termes généraux de cette formule on conviendra bien que la décision du gouvernement ilalien marque une étape remarquable dans l’évolution de la politique de lltalie, Le pacte de Londres de 191% fut conclu dans l'hypothèse de la conservation de lAutricäe-Hiongrie, De puissantes influences s'opposaient depuis à l'élargissement des buts de guerre italiens, et il a fallu un
‘effort énorme des patriotes italiens pour
ramener l'Italie sur ie Chemin qu'elle aurait dû prendre dès le début. L'italie officielle déclare aujourd’hui qu'elle soutiendra la lutte des Serbo-Croates ét Slovènes vers la liberté, La seule arme qui restait dans les mains de l'Autriche pour combaitre ke mouvement yougoslave, se trauve ainsi paralysée et la presse ennemie n'aura plus le plaisir de Sségayer au spectacle aftristant des discussions Stériles italoyougoslaves. il
La formule italienne ne correspond pas exactement à ce que M. Pachitch a déclaré à Paris sur la nécessité de reconnaîlre à la Serbie le droit de libérer tous ses frères et à S’unir avec eux dans un Etat libre et indépendant. Ce désaccord a déterminé le « Corriere della sera » du 28 septembre à préciser: que la déclaration officiehle itnlienne n'a pas d'autre sens que celui lexprimé par M. Pachitch dans sa déclaralion récente. Le « Gorriere » constale qu'il ne peut en être autrement et que
“Jltalie qui 4x réalisé som unité nationale
sous l'égide du Piémont, ne peut contester à la Serbie la mission que lhisloire Jui a confiée et que lui ont reconnue les membres du Comité yougoslave, dans la déclaration de Corfou, La uation yougoslave doit se grouper autour de la Serbie, Comme toute l'histoire serbo-croate et slovène l’in-
dique. « 11 serait trop, pour Îe comité yougo | PORT TE
slave, ajoute le « Corriere » de prétendre à être reconnu à l'instar du Comité tebécoslovaque comme le représentant @e la nation future, Ce comité n'exerce ni l’autorilé ni ne possède le crédit et le preslige du, comilé tchéco-slovaque. Mais Les Slaves du sud possèdent sous €e ra pport quelque chose de plus organique et de plus fort qu'un comité, autour de quoi peut graviter le mouvement national: ils on une nation sœur qui est déjà libre et indépendante et qui a élé reconnue par Îles meilleurs esprits yougoslayves comme 1e porte-drapeau de la libération nationale, »
Notons encore l'opinion de M. S. Flesch (« Freie Zeitung » du 28 septembre) que Ja déclaration de Corfou ait perdu sa valeur intérieure, après la reconnaissance de l'unité yougoslave par le gouvernement iliilien, et que le comité yougoslave doit être reconnu comme représentant de la nation yougoslave. M. Flesch met le manifeslel de Corfou sur le même pied que le pacte de Londres et il voudrait les écarter tous 105 deux à la fois. Cette opinion bizarre, produit de la mentalité plutôt destructive de son auteur, ne mériterait pas attention Si elle n'était pas de nature-:à-porter préjudice à l'œuvre si pénible de la délivrance des Vougoslaves du joug austro-magyar. La déclaration de Corfou est la plateforme serbo-croate et slovème, par Opp9sition aux plans austro-magyars de réa liser une caricature de Yougoslavie. Même ceux parmi nos amis étrangers qui n'a pprouveraïent pas tous les détails de celle déclaration, ne devraient pas, par des propos irréfléchis, affaiblir la base même de l'union serbo-croate et stovène, M. Flesch a, par son article, rendu un mauvais SeTvice à la cause yougoslave.
nee am menée
Une voix raisonnable en Autriche
L’ « Arbeiter Zeitung » du 22 sepembre a publié, avec une franchise remarquable; une article véhément ‘contre l'oligarchià des seigneurs magyars et em faveur ‘de l'indépendance complète des Serbo-Croat:s et Slovènes. L'extrait suivant, que nous reproduisons, donne bien une idée de la mentalité lamentable des Magyars:
« C'est ainsi qu'on devrait faire même sans Wilson: tout Etat cüvilisé devrait adopter le principe que les conditions de vie des peuples, par exemple des Croates, Serbes et Slovènes, doivent être déterminées sur la base de leur libre assentiment et non d’après les intérêts matérialistest des Magyars, qui prétendent décider suivant leurs intérêts de puissante et de pour voir. Mais qui demande ce que veulent les peuples yougoslaves ? S'ils se hasardent à exprimer leur volonté sans être interrogés et sans permission, c'est natu-
| rellement une impertinence qu'il faut châ-
tier, une haute trahison et une révolte: tout ce qui déplaît à nos classes de maitres est qualifié de haute trahison contre laquelle on doit de suite employer la violence. Lorsque les Croates, Serbes el Slovènes déclarent qu'ils sont un peuple ct qu'ils veulent former un Etat, on n'y voil nullement une raison de s'occuper de la volonté et de l'opinion du ‘peuple direciement intéressé, mais le prétexte cherché pour machiner dès persécutions politiques contre ceux qui refusent d'organiser leur vie selon les besoins de Ja classe des seigneurs magyars, On proclame à la vérité le principe: sans annexions et sans contributions, mais 01 parle ouvertement dannexer la Bosnie-aux Magyars. En général, la Bosnie rt l'Hergégovine sont condamnées à être muettes; quant à la Crontie, parce qu’elle ne veut pas se Soumettre, elle est punie par la crise du ban provoquée par la violence, tandis que la question yougoslave-devient un sujet d'énergique marchandage entre les gouverner ments autrichien et magyar, On parle de réforme constitutionnelle, de liberté, de démocratie, du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et pour finir c’est le comte Tisza qui se montre au premier plan! Déjà le fait que cet ‘homme, qui est dans la plus large mesure complice des auteurs de cette guerre, peut continuer d'être aux honneurs let au pouvoir, est vraiment insupportable et montre seulement comment nous sommes insensibles aux dispositions et aux demandes du peuple et commenft le profit momentané domine tous les vrais besoins. C’est la coterie des comtes Imagyars qui gouverne en Hongrie, quel que soit le mom des ministères, et par là elle gouverne aussi tous les peuples qui aspirent à la liberté et à l'indépendance. "Mais partout les temps sont passés où l'on partageait les peuples comme du bétail et'aucune solution n’est possible en Autriche el en Hongrie, qui ne respectent pas le droil des peuples à décider, eux-mêmes de leur
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Lundi 7 Octobre 1918 — 37
Le socialisme bulgare
Les socialistes «larges » ont tenu au commencement du mois de septembre une conférence de leur parti dans laquelle plusieurs résolutions ont été votées. La réso. lution «contre Pimpérialisme €t pour ]4 paix durable » porbe dans sa première par. tie les réflexions suivantes:
Au moment actuel, la conférence considère comme la tâche principale du parti social-démi. crate «die nous rapprocher de la paix idémiocralique en vertu d'un accord basé sur le droit de peuples «de disposer de leur sort. Conformément à ce principe, le devoir de la politique bul. gare Gonsiste À réduire 565 prétentions en ge aéclarant clairement contre l'anéantissement des États, qui doivent être rétablis, et en renon. cant aux annexions des régions qui font parie intégrante des Etats voisins, ce qui Serail au détriment de leurs intérêts vilaux et crécrait nes obslacles au rapprochement des Etats bal. kaniques tellement indispensable pour l'indépendance des Balkans et le développement païisiblg de ces peuples. La social“démocralie bulgare était et reste résolument opposée à l'impérialisme, qui fénii à imposer ses intérêts dans la péninsule et à maintenir la discorde continuelle entre les populations des Balkans. Une politique de con:
corde el une solution des questions territorialek |
avec la Serbie, la Roumanie et la Grèce s'ime pesent impérativement
Un programme raisonnable el qui laisserail supposer qu'au moins les socialistes bulgares sont guéris des folies annexionnisles, Mais cet espoir se trouve de suite déçu à la lecture du passage suivant de la même résolution:
La socialiémocralie est contre Ja guerre de conquête et vise rapidement une rapide conclusion de la paix. Cependant, tant que l'ennemi est sur la frontière, gueltant l'occasion d'une irruplion d'où résulterawnt l'anéantissement et l'esclavage du pays, le suprême devoir dicté à l'armée et à la population est de défendre l'in‘épendance de la palrie.
Cest ce qui s'appelle 1e « sacialisme » en Bulgarie!
Nouvelles de la Serbie occupée
Les artisans de la « grande Bulgarie »
La «Kambana» du 12 quin écrit dans une correspondance de la Serbie occupée, qu'à la tête de la grande propriété modèle de Dobritchévo, qui appartient à l'Etat serbe, se trouve un certain Zaïmoif, fils de Stojan Zaïmoff, comitadji «très ‘en vue ». :
Le même journal dit dans son numéro du 17 juin que Jes tonctions de sous-prélet de l'arrondissement de Paratchin sont remplies par lun certain Doulkofi, ancien comitad}, 4
5 D
La politique en Autriche-Hongrie
Et une voix magyare sur les Yougoslaves Nous avons rappelé À plusieurs reprises que parmi les 7.000.000 de Magyars il ny a pas un homme politique, pas un publiciste qui serait disposé à accorder aux Serbo-Croales la -même
|
Art
liberté et la même indépendance dont jouissent -
les Magyares. Même Oskar Jaszi, le chef de: démocrates magyars, a déclaré, lors de son 6éjour en Suisse que la Hongrie ne veut pas renoncer à la possession des territoires serbo-croates. OF, il s'est trouvé dernièrement un Magyar, un seul, qui a osé renier celte idéologie étranga des Magyars el exprimer 565 spas aux, Serbo-Croates et autres peuples qui luttent pour l'indépendance et la liberté de leur race. Ik l'a fait dans un article publié par la revu& américaine «The New Republic: et auquel un de nos compatriotes, M. VI. Savitch, a immédiatement répondu dans la même revue, numéro (du 97 août. M. Savitch précise que la Voïvodina serbe,
qui actuellement fait partie de la Hongrie, doil êlre rendue à la Serbie et unie à l'Etat serbo-
croale-slovène, de même que la Transylvanie doit revenir inévilablement à la Roumanie. Le principe de nationalité l'exige, et la -Hongria composée uniquement de Magyars pourra vire en paix avec la Yougoslavie el la Tehécn-Slovaquie. À
Les Yougoslaves et la réforme de l'Antriche-Hongrie
Lo «Jug: de Osiek parlant de la possibilité des réformes en Autriche-Hongrie, a lait, dans son numéro du 8 septembre, la conftatation sul: vairte : . ;
«Nous ne croyons pas beaucoup À ce changement de la politique austro-hongroise el nous ne Jui prêlons aucune importance particulière pour la solution de notre question) nationale. La seule chose qui nous remplit de Jaisi c'est que l'union des Slaves et leur résistance ont réussi, aussi bien chez l'Entente que chez les puissances centrales, à faire reconnaître aux Slaves le droit à leurs Etatspropres. Nous voyons que loute [a race magyare et alle L'État yougoslave des Croates, Serbes et Slovènti est une aflare certaine et beaucoup d'indieei surprenanis montrent qu'il se réalisera même plus vile que nous n'osions l'espérer.… »
Le même journal écrit dans son numéro du 5 septembre: | Pal
«Chaque nation a droit À son propre Etat, afin de pouvoir accomplir sa mission el jouer Je rôle qui lui est assigné »
L'Entente a eu l'intelligence de compremrt la justesse des aspirations des Yougoslaves Vel l'union et Ja liberté...» (deux lignes censtl ).
a —_La mort de M. Andra HNicolitch
urté
On nous annonce la mort, après une 60 ï. si
maladie, de M. Andra Nicolitch, ancien mini de Serbie à Paris et ancien président de #À Skoupchtina.
allemande