La Serbie
« On croyait que Wilson était un idéaliste. On voit à la conférence qu'il est une volonté, D'allié, il devenait un adversaire toutes les fois qu'il s'agissait de corriger des déviations à son programme qui avait été d’ailleurs accepté par tous. Et comme nous avons profité des bénéfices du programme de Wilson, il nous faut aussi l'accepter dans ses conséquences. Il faut avant tout, avant que ce programme soit fixé dans ses ligne définitives au point de vue national, s’habituer à considérer les problèmes territoriaux dans l'ordre nouveau des choses qui est en train de se dessiner. Deux jours plus tard, appelé à se prononcer sur l'arbitrage de Wilson, l'Epoca déclare que la proposition serbe est inacceptahle et que l'Italie ne peut aller dans sa déférence envers Wilson, aussi loin que de se priver de l'appui des puissances liées par le traité de Londres et de renoncer à son action propre au sein de la Conférence dans la question de ses revendications !»
Et l’article d'il y a deux jours ?.. Hypocrisie, tout simplement.
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Les Monténégrins et l'Italie officielle
La Constiluante mjonténégrine, après avoir exprimé sa gratilude envers ceux des Allés qui ont aidé le peuple serbe à véaliser son unité a voté, le 9 février, la résolution suivanle:
« La Grande Assemblée Nationale est profondément attris'ée de ce que la politique de l'Italie officielle, contrairement à la politique commune des Aïlés et aux principes généraux des peuples civilisés, tend depius le commencemient de [la gmerre à nuire à tout prix à l’union de notre peuple. ‘Faisant appel à la démocratie italienne et aux grandes masses. populaires d'Italie, l'assemblée proteste de la façon la plus énergique contre l'attitude déloyale et hostile qu'adoptent les politiciens Lt les milieux militaires italiens lenviers le nouveau régime du peupie du Monténégro, depuis son union avec la Serbie jusqu'à ce jour. »
Les Italiens chez nous
2qet
presse de
On mande de Fiume au bureau de Belgrade :
Après l'incident sanglant qui s'est produit entre les Italiens et le commandant serbe Militch à Fiïume, le commandant en chef des armées alliées, télégraphiquemient informé de Belgrade, a été invité à prentre) des mesures énergiquies pour que notre population, les officiers et les soldats à Fiume soient protégés; et avisé qu'autrement il serait impossible de garantir qu’à la première occasion de fâcheuses conséquences De résulteront pas de la colène de nos officiers et soldats.
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On nous mande de Belgrade à la date du 24, que les tentatives de faire éclater un soulèvement armé par le moyen des Albanais de la région d’Ipek a aomplètement échoué. Partout règme l’ordre le plus parfait et Ja tranquillité.
FEUILLETON
Les avance
À l'occasion de. l'ouvertura üu Conseil qui Travail, le comte por a Le où il a éxposé, en qualité de président \ épublique populaire ise, les directions de Ja politique étrangère magyare. L'agence officielle. {élégraphique magyare & transmis CE discours ampulé des passages qui concernent les relations avec le Royaume des Serbes, Goates èt Slovènest Peut-êtré cette omission est-elle voulue et les avances que Le comte Karolyi a faites à la Se bie n'étaient-elles destinées qu'à l'usage intérieur,
Voici cette partie: du discours qui concerne Ja Serbie : 2 LE : s
« Encore pendant li guerre balkanique, j'ai Jutté dans les Délégations de Vienne, au Parlkement de Budapest, dans les assemblées et dans la presse contra le dessein de l'Allemagne « de In monarchie, (d'étouffar la Serbie. Moi &t mes amis du parti de l'Indépendance, nous avons exigé le libre chemin de la Serbie À la mer, ainsi que des assurances pour l'existence et les progrès économiques de ce pays. Le camp idoint j'étais le chef, opposé aux partisans de l'alliance allemande, a fait ressortir déjà alors que les intérêts magyars et serbes n'étaient pas conifraj} res, mais communs. Nous avons fait valoir qu ces” deux peuples voisins, profondément démof cratiques, pouvaient progresser dans l'entente et l'amitié, et que c'est justement dans une amitié, la compréhension des intérêts communs et laide mutuelle que la direction démocratique des deux Etats puiscrait de nouvelles forces.
« I est certain qua l'hostilité actuelle ne peut pas durer éternellement et que Le moment ide la compréhension mutuelle est près d'arriver ».
Cette énonciation de principes, suffisamment vague pour ne pas bignifier grand chose, esi pour{ant caractéristique, surtout examinée à la lueur des explications «données par le journal officiel da pti Karolyi. En effet, le « Magyarorszag » du 9 février, consacre son article de fond la question des relations avec la Serbie «et lon y peut constater ce même désir de rapprochement,
Y est dit entre autres dans cet article: « Dans l'exposé des affaires étrangères — le ‘premier qu'ait présenté le président de la république populaire hongroise — se trouvent des paroles pacis fiques à l'égard de la Serbie. Comment? Une reconciliationl Mais les Serbes occupent des parfics de notre terriloïre national. Ce somt des conquérants. Malgré tout, le mionde koit approuver ct répandre les paroles humanitaires «le Karolyi, et surtout ceux qui ont la moindre connaissance de la façon dont le militarisme al= lemand et autrichien (et le magyar, qu'en faiton? Nofe du traducteur.) on amoncelé les ruines et saccagé le pays, depuis Belgraïla jusqu'à Us+ kub. Pour Dieu! Quelle différence entre la lraterz nisation. ungaro-serbe à Temüchvare at le cünetière aux gibets créé, dans ka Serbie battue »1 sinistre, par la terreur du baron Rhemen ? Bien: qu'ils aient souffert, le plus de tous, les Serbes sont les premiers d’entra les peuples de l'Entents à renoncer à l'idée de revanche. Au lieu de la tuerie des peuples, ils préconisent l'amitié entre les. peuples. » ré Ë
Ta bonne volonté que nous concèdent le comes Karolyi et son journal est louable, et nous en sommes touchés. Mais cela ne suffit pas, surtout si l'on sait l'influence minime que le comie Karolyi exerce sur la direction de la politique mogyare. (Le comte Karolyi nous à défenidiu; comme ïl Le di, dicpuis longtemps. Cela ri nous a pas empêchés d'être écrasés comme aucun autre peuple au monde, et surlout peut-être par son peuple magyare. TL est vrai qu'alors le comte Karolyi élait dans l'opposition, donc impuissant, Mais aujourd'hui, comme président dé la république populaire hongroise, . posède-t-f un plus grand pouvoir qu'au temps où il faisait sa politique d'opposition ? Malgré son titre qui sonne Hrès| bien, il est peut-être plus impuissani encore qu'il ne l'était jadis. Ce n’est pas lui qui dirige les affaires, ce sont les affaires qui le mènent.
En politique, il m'a pas réalisé les espérances
à s’attachent à son mom. Dilettantisme et in décision, telles sont les caractéristiques de son gouvernement. Au lieu de suivre le ‘chemin, certes plus épineux et moins populaire, dela réalité et de s'accomoder des conditions qui sont faites à La Hongrie, la comte Karolyi d'accord avec
Ce qui veut dire que le législateur, interne ou externe, avant de procéder à la rédaction et à la promulgation de
de plus. compexes. La
s du comte Karolvi
ses socialistes et ses radicaux, songe toujours 8 l'intégralité du pays. I :faut pourtant qu'il B& rende compte qu'aucuné intrigue -ne pourra Ta” mener le temps passé de la Hongrie unitaire ét millénaire. 21 d É
Le comte Karolyi et son gouvernement, tout en tenant le langage des transactions, n'en soni pas moins coupables d'agissements fort fâcheux à l'égard de notra jeune royaume. L tigalion de Budapest que l'on tente de désorganiser les pays occupés. Les agitateurs bolchevistes n'y manquent pas et la presse mar gyare, dont la néfaste activité pour la Hongrid avant ét pendant la guerre, les mensonges 8108” siens ct directement provocateurs sont coNnus de fous, ne fait que rouvrir «des plaies qui ne soni pas encore cicatrisées. !
Il est particulièrement intéressant da conslater que c'est justement la presse avancée qui témoigne aujourd'hui d'un, énervement fâcheux et qui no peut être que nuisible à la técongiliaion dont parle le comte Karokyi.
Pour nous, comme nous l'avons souvent répélé, nous sommes disposés à avoir des fapports de bon voisinage avec tous nos voisins, même avec ceux. qui onl causé, chez nous, tant da malheurs. Mais, avant tout, il importe que nos voisins nous donnent Ja garantie plus réelle que celle des paroles prononcées, qu'ils ne $cront pas les esclaves des visées germaniques, qu'ils aépareront les ruines çausées el qu'en vrais démocrates, ils établimont leur Etal su! une base vraiment populaire, sans aucune arrière-pensée de recourir aux combinaisons des temps passés. ?
I paraîtrait, en effet, que de telles conditions sa heurteraient à des obstacles que la nouvelle Hongrie m'a pas pu écarter; c'est-à-dire, qu’au fond, elle serait restée la même qu'autrefois.
Lks ancienhes directions politiques, sous l'apparat ‘d’une phraséologie d'actualité, #ont tojujours celles des hommes nouveaux de Hongrie, et tant que cela sera, nos relations ne pourr'oinil être que celles d'un voisinage de froide courloisie. Î 1. Popovitch.
Les Italiens en Albanie
Dans notre dernier numéro; nous avons relevé les intrigues älaliennes en Albanie et leurs essais de fomenter des irruplions albanaïses sui territoire serbe. En même temps, nous avons attiré l'attention sur la politique hostile des Iialiens à notre égard, partout où ils espèrent pontvoir nous causer des ennuis. Nous sommes theureux de constater que notre manière de voir au sujet dés intrigues italiennes, concorde avec celle d'observateurs français. En «effet, la «Journal » de Paris parle ainsi des revendications albanaises ;
« Le comité des Dix à entendu hier l'exposé de la revendication albanaise. La Conférence eut à résoudre des questions plus graves, mais pas . jplomatie européenne y a travaillé pendant dix-huit mois, depuis Je début dé la crise balkanique, el la guerre européenne a éclaté avant qua la principauté du m'bret ‘die
Wied ait pu touver sa forme définitive, [La
combinaison. élait tout-à-fait artificielle. L'Albanie! avait 6t6 ressuscitée par les Austro-Allemands pour barrer aux Serbes Le chemin de l'Adrialique.; L'Halie avait soutenu le projet pour cénienir les projets d'expansion de l'Autriche. LeHondrement. «de la Monarchie des Habsbourg n'a fait que déplacer la question. L'Etat yougoslave ne préoccupe pas moins la diplomatie ütalienni que l'ancienne Autriche. Voilà pourquoi nous voyons reparaîlre l'idée du barrage albanais. »
Donc le barrage albanais à pour but de mous :
juguler et de nous élouffer, comme cela étail l'intention de l'Autriche.
En constatant les agissements des Tlaliens, on est forcé de réfléchir sur les raisons en vertu desquelles les Italiens réclament nos territoires En demandant la Dalmatie et les autres contrées yougoslaves, les Italiens font ressortir outre des raisons stratégiques, géographiques, la raison de civilsiation. Ils disant au monde qu'en peupla civilisé, ils ont le droit de s'approprier des iterritoires des incultes barbares, que sont, selon
C'est à l'ins-,
3 Mars 1919 — Ne 9.
a ——
Lundi
eux, les Serbes, Croates et Slovènes de la [Daëïmatie et de l'Istrie. [ls mettent en avant leur civilisation latine, Mais, en même temps, ils intere viennent en faveur d'un Etat albanais dont les territoires devraient être fortement agrandis à! nos ens. La raison de civilisation jouet donc, Jà aussi, son rôle? Les Albanais seraïent-il par hasard plus civilisés que nous? Ont-ils fait preuve d’une capacité d'érganisalion étatique supérieure à la nôtre? Rien nest impossible, èt un jour il se trouvera peut-être un publiciste “alien qui nous prouvera qu'au fond les Albanais, comme peuple plus civilisé, ont droit à la pleine jouissance de la liberté, tandis que mous, en {an que civilisés inférieurs, devrions vivre Sous un tutelle étrangère. » ; É
De telles absurdités n'ont rien d'extraordinaire dans una politique basée sur l'injustice et guidée par un impérialisme aveugle.
Grèves et intrigues magyares
Dans le but de sauver l'intégrité de la Hongrie, les dirigeants actuels de Ja Magyarie s'efforcent de rendre le plus dif\fieile- possible-Paction -des troupes d'occux pation serbes, tchèques et roumaines. L'un des moyens les plus en bionneur consiste à provoquer des grèves. Cette armike, qui s’est retournée contre ses auteurs, n'en est pas moins employée par eux; ils poursuivent leur mauvaise besogne. Des grèves bnf déjà éclaté en Slovaquie et en Transylvanie, et les dirigeants de Budapest voudrajent créer des embarras semblables aux Serbes. | ‘Les journaux magyars annoncent, eni effet, que certaines catégories d'ouvriers se préparent à la grève dans le sud de læ Hongrie. Ce miouvement serait-il (en rapvort quelconque avec l'insuffisance des salaires ou des revendications ouvrières, sur quelque autre point? Certainement non, ainsi que nous le prouvent les déclarations d'un officier américain de la commission économique qui visite en c& moment la Honge. Le chef de cette mission, le lieutenant Maurer, a dit ce qui
suit au journal magyar de Pétchoiuy (ÆFunfkirchen), ville qui se trouve dans la région d'occupation serbe: ;
« Je suis étonné des conditions favarables de vie et de travail quéijai "trouvées ici. En France, en Italie, et en général dans les territoires serbes, le peuple & beaucoup plus souffert, et les conditions de vie y sont aujourd'hui encore jpires que celles de votre population, Et surtout que celles des mineurs. Lies salaires sont même isi élevés qu'ils seraient considérés comme impossibles aux Etats-Unis. C'est-à-dire que (si quelqu'un, en Amérique, demandait mn salaire aussi élevé pour lun travail aussi inférieur, on le tiendrait pour fo Ce n’est qu'au prix des plus grands efforts que l'ouvrier américain. arrivé à gagner ‘un salaire pareil à celui des mineurs d'ici, el il y. a liew encore de considérer que, proporlionnellemient, les arlicles ne sont pas meilleur marché en Amérique quici. »
Telle est l'opinion d’un spécialiste américain qui a pu se rendre compte de la siluation en France, en Italie et en Serbie. Mais les dirigeants magvars, au lieu d'envisager sagement le danger de leur agilation effrénée, se creusent eux-mêmes le tombeau qui les engloutira. L’atmosphère est trop surchargée pour qu’on puisse s& permettre impunément des essais aussi coûleux et propres à tout boulevenseir,
mais aussi et surtout de notre pouvoir, il importe de tenif compte des forces sociales actuelles qui déterminent la vie
règles juridiques, doit bien examiner la nature des relations en cause; parce que, malgré toute sa bonne volonté, un législateur ne peut pas tout. Son œuvre est humaine, et, par conséquent, il est obligé de tenir compte des éléments d’une relation qu'il se propose de modeler et d’enfermer dans un système formel. Le législateur peut proclamer n'importe quelle règle, son œuyre ne sera durable et utile que si elle ne s’écarte pas du terrain des possibilités politiques et sociales.
La philosophie sociale nous enseigne que l'esprit seul ne suffit pas à diriger le monde. La matière est également très puissante, et cette matière, dans la question de la Société des Nations, ce sont les Etats grands et petits, avec tous leurs défauts et tous leurs préjugés. Vaincre cette inertie immanente est une tâche plus que formidable. Si l’on veut y arriver quand même, il faut procéder par étapes. La Société des Nations, en tant qu'institution définitive, capable de résoudre toutes Îles questions internationales, est, à l'heure actuelle, une tâche bien au-dessus de nos forces effectives. Mais une Ligue des Nations qui serait la gardienne de la paix et-qui constituerait une base pour une construction progressive de l'édifice juridique du monde entier, une telle Ligue est réalisable.
Pour qu'elle puisse exister, il est essentiel de lui donner une structure aussi solide que possible, Mais on ne pourra y arriver que si on aborde franchement les difficultés et les obstacles qui s’y opposent ou qui pourraient s’y opposer.
Pour mesurer la portée exacte, non pas de notre vouloir,
LA LIGUE DES NATIONS
1
Le défaut principal du Droit International contemporain, c’est l'absence d’un organe super-national jouissant d’une autorité morale suffisante et muni des pouvoirs et des moyens eflectifs qui lui permettraient d'imposer au besoin sa volonté. L'organisation d’une Société des Nations est appelée à remédier à cet état de choses imparfait. Parcette organisation, on veut asseoir sur une base plus solide, plus juridique, le régime international nouveau.
li s’agit là d’une œuvre organisatrice, d’une institution qui aura le caractère d'un système de normes juridiques. Le véritable problème ne consiste pas, toutefois, dans la forme à donner à cette institution. La principale tâche west pas d'ordre formel, mais plutôt d'ordre matériel. Les normes juridiques qui règlent la vie d’une collectivité quelconque ne sont pas et ne peuvent pas être les produits purs de la philosophie spéculative. Ces normes corre:pondent, dans leur contenu, aux relations existant entre les membres de la collectivité.
L'idée du juste cherche à pénétrer tout le contenu des règles juridiques, mais elle ne peut pas prévaloir aussi longtemps que les relations entre les individus ou les collectivités dépendent de facteurs plus puissants qu’elle.
des nations. Ces forces, sous quel aspect se présententelles, et jusqu’à quel point sont-elles susceptibles d’une régularisation juridique ? Avant de répondre à cette question, il serait utile de faire une comparaison avec le droit interne, celui qui règle la vie intérieure d’un Etat, et qui est donc applicable aux relations entre individus.
— La société-des individus est formée depuis longtemps, c’est l'Etat. Sans entrer dans une discussion au sujet de la paissance ou de la création de l'Etat, nous rappellerons que l'Etat n’est pas le produit de la spéculation, mais le résultat d'une évolution où le matériel a joué le même rôle que le Spirituel. Examinons sous quelles conditions l'Etat a pu naître. Tout d’abord, un pouvoir s’est constitué, qui a dominé toutes les forces particulières, qui a imposé sa volonté et qui a pris le nom de souverain. La composition de ce pouvoir pouvait différer beaucoup ; la manière dont il fut exercé variait également, mais le principe du pouvoir suprême, de la souveraineté, restait intact.
Il est à remarquer que le souverain s'est imposé aux particuliers par un acte de sa volonté, par la puissance de sa force. La création de l'Etat, au moyen d’un contrat, peut être considérée comme de pure théorie. Le souverain pouvait ne se conformer, dans sa conduite, à aucune] règle. Dans ce cas-là, il devenait un tyran et son règne fut touJours éphémère. Dans la plupart des cas, le souverain édictait certaines normes juridiques qui avaient, en dehors de toute puissance matérielle du souverain, une force persuasive el que ses sujets suivaient jusqu'au moment où les