La vente des biens nationaux pendant la Révolution française : étude législative, économique et sociale : ouvrage accompagné de deux plans

Il

La première catégorie visée par la loi de 1792 comprenait le mobilier proprement dit, et d'usage courant des établissements et institutions supprimés, tels que églises, communautés, liste civile, universités, corporations, et plus tard celui des émigrés et des condamnés.

L’Etat ajourna la réalisation du mobilier des églises non supprimées, considéré comme nécessaire au service du culte. Il pressa au contraire la vente des objets appartenant à toutes les commu nautés, mais ce fut sans grand avantage, les communautés étant pauvres pour la plupart.

En 1791 et 1792, on vendit :

Au cloître Saint-Etienne, des armoires, tabernacles, chaires à prêcher, confessionnaux, bancs, un chandelier pascal…;

Aux Petits-Augustins, des chappes, chasubles, devants d’autel, et autres ornements, une horloge sonnant les heures, les quarts et les demi-quarts, « et dont les timbres avaient été portés à la fonte établie aux Barnabites » ;