Le complot de Sarajevo : (28 Juin 1914) : étude sur les origines de la guerre : (une carte)

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tion en retirant l’aceusation contre lui; enfin dix-neuf fonetionnaires publies, gendarmes pour la plupart... » (?). |

Ces faits suffiraient à nous édifier sur la valeur des témoignages relatés par le Livre rouge si justement ce même procès de Banjaluka ne nous permettait de faire la lumière complète sur le Trifko Krstanovie de PAnnexe V et le Jovo Jaglicic de l'Annexe VI. Comme ces gens sans aveu doivent coûter fort cher, on tient, en effet, à en tirer le plus avantageux parti possible. On les a donc utilisés aussi bien dans le procès de Sarajevo que dans l'affaire postérieure de Banjaluka, et c’est heureux, car cela nous permet d'y voir plus clair.

« Le témoin Trifko Krstanovic, ayant été fait prisonnier de guerre sur le front italien, n’a pu paraître (à Banjaluka). On lut sa déposition faite au procès contre les assassins de l’archiduc François-Ferdinand. Ce témoin affirme aussi avoir eu la malchance de devenir de force membre de la Narodna Odbrana,

(*) Les Persécutions des Yougoslaves, Paris, 1916, p- 75. Cet ouvrage puise ses renseignements sur le procès de Banjaluka dans le journal officiel Sarajevski List et dans le journal officieux Hrvatski Dnevnik.