Le complot de Sarajevo : (28 Juin 1914) : étude sur les origines de la guerre : (une carte)
59 LA THÈSE AUTRICHIENNE
en partie leur emballage d’origine, lequel indiquait d’une façon indubitable qu’elles provenaient de Serbie, du dépôt d'armes de KraguJevac. »
Il s’agit, d’abord, de bien s’entendre sur le nombre des bombes reçues et utilisées par les criminels. Six bombes leur ont été données. C’est entendu. N’en ont-ils lancé qu’une ? Le récit officiel communiqué à la presse (1) et qu’authentiquait le maréchal Potiorek, nous assure qu'ils se sont servi de deux. Il y a mieux. Le chevalier de Storck écrit, le 29 juin, au comte Berchtold (Livre rouge, N° 1) : « C’est pourquoi les trois Jeunes auteurs de l’attentat de Sarajevo, Princip, Cabrinovic et l’inconnu qui a jeté des bombes, paraissent s’être proposé la réédition du drame qui s’est déroulé dans le Kossovopolje. » C’est exactement ce qu'avait dit le maire de Sarajevo. Si Grabez (l'inconnu) a jeté des bombes, il en a donc été lancé plus de deux. D’autre part, le 29 juin, le K. K. Korrespondenz-Bureauw communiquait à la presse austro-hongroise la note suivante, à laquelle s'applique aussi le télégramme du maréchal
1 Voir ce récit, page 32,
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