Le général Championnet et l'éducation patriotique : "Recueil des actions héroïques, ou le Livre du soldat français"

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XXV

Le 24 brumaire an II (14 novembre 1703), Jean ReGniER, au siège de Granville, agent municipal, commandait l'artillerie de défense, lorsqu’il reçut un coup mortel. Aux soins empressés qui lui furent portés de suite, il ne répondit que par ces mots qui furent ses derniers: « Courage, mes camarades, je meurs content, puisque c’est pour la patrie! »

(Granville fut inutilement assiégée par les royalistes commandés par La Rochejaquelein, en novembre et décembre 1703.)