Le général Championnet et l'éducation patriotique : "Recueil des actions héroïques, ou le Livre du soldat français"

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XL

Le 26 thermidor an II (13 août 1794). le général Mirabal, poursuivant l'ennemi dans les PyrénéesOrientales, presque sous les murs de Bellegarde, reçoit le coup mortel. Ses soldats s’empressant de lui porter secours, il les refusa en les renvoyant à l'ennemi en ces termes : « Chargez, mes amis, je meurs content si la victoire est à nous. » Ces paroles furent les dernières du général. (Le 5 fructidor an Il, Barrère donnait lecture à la Convention des deux rapports adressés au comité de Salut public par les représentants du peuple délégués près l’armée des Pyrénées-Orientales, Soubrary et Milhaud, et par le général en chef Dugommier. Les deux rapports faisaient connaître la mort héroïque du général Mirabal. Barrère fit décréter par la Convention, à cette date du 5 fructidor an II, que le nom du général Mirabal seraitinscrit sur la colonne du Panthéon. — Moniteur du 7 fructidor an IT, 24 août 1794.)