Le Général Moreau (1763-1813)
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en chef de l’armée du Rhin ; aprèsle 18 Fructidor, il le révoqua.
Barras écrit encore dans ses Mémoires, 20 au 28 vendémiaire an VI: « Le général Moreau proteste de son dévouement et de son attachement pour moi ; s’il avait un peu plus d'activité dans le caractère, il pourrait n'être pas étranger à beaucoup d'intrigues qui s'ourdissent » (1).
C’est cela même: Moreau, animé de l’esprit d'intrigue, manque de l'activité, de la résolution nécessaires au rôle de conspirateur. Toujours incertain, vacillant, il attend, ce semble, l'issue des événements avant de se prononcer ouvertement, sans retour.
Au 18 Fructidor, il se signale par une démarche bien propre à exaspérer le parti de la réaction, tout en éveillant les légitimes méfiances du gouvernement directorial.
Lors du second passage du Rhin, il s'était emparé, à Offenbourg, des fourgons du général autrichien Klinglin, et y avait trouvé .
(1) Barras. — Mémoires, t. III, p. 65.