Le métabolisme de base et l’homéothermie
le répète, il ne s’agit que d’un schéma physique différent sous plusieurs rapports de ce qu'est l’homéotherme, mais permettant de conclure qu’une adaptation du métabolisme de base à l’homéothermie exige que sa hauteur soït fonction à la fois : a. du pouvoir déperditeur calorique de la surface ; b. du milieu thermique ; c. de la température corporelle de l’homéotherme. Z1 en résulle qu’une « loi des surfaces » régissant le métabolisme de base ne saurai ‘être considérée comme élant l'expression d’une adaptation du métabolisme de base aux besoins de l'homéothermie et de la thermorégulation, mais que son origine devrait être cherchée dans d'autres raisons, indépendantes de la fonction d'homéothermie.
III. — LES DONNÉES EXPÉRIMENTALES
A. — Le niveau de la température de la neutralité thermique.
Nous avons vu toute l'importance qu'avait le niveau de la température de la neutralité thermique au point de vue de la thermorégulation, et le rapport qui devrait exister entre cette température et celle du milieu thermique pour que les mêmes conditions de thermorégulation fussent réalisées.
En considérant la température de la neutralité thermique des homéothermes de nos régions, qu'ils soient domestiques ou sauvages, on remarquera qu'elle est beaucoup plus élevée que la température moyenne de leur milieu naturel. Chez nos petits Oiseaux, elle est aux environs de 300, chez le Canard, je l’ai trouvée à 250 environ, chez l’Oie elle est, d’après TERROINE et TRAUTEMANN (2), à 200, niveau le plus bas que l’on ait constaté chez les animaux de taille moyenne et qui est encore élevé si l’on songe que cet oiseau est obligé de produire de la chaleur complémentaire dès que la température du milieu est au-dessous de 200. À ce sujet, il y a quelques remarques à faire
19 I] faut tenir compte que les conditions d'obtention du métabolisme de base ne sont guère réalisées dans les conditions naturelles d’existence et que, par conséquent, la température