Le métabolisme de base et l’homéothermie
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géométriquement semblables, notamment H. V. Hozssuin (°) (8) depuis longtemps et, tout récemment, LAMBERT et TEIssiER (9). Mais en dehors de ces facteurs de la dépense énergétique qui sont fonction de la surface, ou plus exactement
de P* (P—poids corporel), on peut imaginer que d'autres facteurs, tels ceux de l’homéothermie, ont également eu une influence sur la fixation du niveau du métabolisme de base. Ainsi la loi des surfaces, qui serait à la base de l’énergéltique des homéothermes, aurait élé plus ou moins déformée par l'adaptation de leur calorification minima aux besoins de la fonction d'homéothermie. Schématiquement parlé : de deux homéothermes ayant une dépense énergétique proportionnelle à leur surface, celui qui sera sans cesse exposé à une déperdition calorique plus intense et qui sera obligé de produire continuellement de la chaleur complémentaire, finira, à la longue, par ajouter à titre fixe une partie de cette chaleur complémentaire à celle de son énergétique fondamentale. La loi des surfaces ne sera plus valable pour les deux homéothermes considérés.
Voilà en quelques mots esquissée l'hypothèse à laquelle je me suis arrêté. Elle concilie les raisons qui veulent que la dépense soit fonction de la surface, avec les données de l’expérience qui indiquent que le métabolisme de base s'écarte de la loi des surfaces dans le sens d’une adaptation à l'intensité de la déperdition calorique. D'autre part, cette hypothèse incite à de nouvelles recherches sur la valeur du métabolisme de base chez le plus grand nombre possible d’homéothermes parallèlement avec l'étude des autres facteurs de la thermorégulation, tels que la protection naturelle contre le froid, la nature de l’alimentation, le milieu thermique habituel, les conditions de vie, etc. Placé sur le terrain œcologique, l'étude comparative du métabolisme de base, dans la série des homéothermes, ouvre les perspectives de nouvelles recherches qu’une loi des surfaces semblait rendre sans grand intérêt.
Je remarquerai encore dans le même ordre d'idées qu’en
(2) Get auteur est revenu dernièrement sur cette question. Zeitschr, für Biologie, 1927, LXXX VI. 527.