Le métabolisme de sommet

LE MÉTABOLISME DE SOMMEF T0

base. Ainsi, aux doses de 0,9 22 et 3,0 ç.c. par kor., l’alcool abaisse le métabolisme de sommet respectivement de 5,6 — r$,0 et 11,4 p. 100, tandis que ces mêmes doses n’ont pas modifié la valeur du métabolisme de base. À plus forte dose, provoquant l'ivresse, (4,2 c.c. par ker.), l'alcool abaisse le métabolisme de sommet et le métabolisme de base, toutefois le premier plus que le second, de sorte que la valeur du « quotient métabolique » s'en trouve diminuée. L'alcool n’augmente donc à aucun inoment la puissance thermogène de l'organisme : au contraire, il l’affaiblit, mème pris à doses modérées.

B. Atropine et pilocarpine. — Le chlorhydrate de pilocarpine augmente la valeur du métabolisme de base et supprime du même coup tout pouvoir d'accommodalion de la thermogenèse, de sorte que métabolisme de base et métabolisme de sommet se trouvent confondus. Le sulfate d’atropine n’a aucune influence sur _la valeur de ces deux termes de l’accommodation, mais il exerce son action antagoniste envers la pilocarpine : le métabolisme augmenté par la pilocarpine est ramené à sa valeur normale par Patropine ; d'autre part, lorsque l’atropine précède la pilocarpine, celle-ci est sans effet sur la valeur des deux termes du métabolisme [&iaja et Chahoviteh (rg)j. Chez les Rats privés de capsules surrénales, on n’observe pas l’action mentionnée plus haut de la pilocarpine sur la valeur du métabolisme de base (20).

GC. Morphine, caféine, quinine-urélhane : augmentent [a valeur du métabolisme de base et diminuent celle du métabolisme de sommet (37).

D. Inloicalion phosphorée. — Au cours de l'intoxication phosphorée, il y a chez le Rat une diminution très nolable de l'intensité du métabolisme de base aïnsi que de celle du métabolisme de sommet, Cette dernière étant plus intense, il en résulte une diminution de la puissance d'accommodation, [Chahovilch (25)].

E. Saignée. — La saignée diminue l’intensilé du métabolisme de sommet. Cette diminution n'est pas en rapport avec la masse sanouine soustraite, elle en est en quelque sôrte indépendante, car 1l existe une valeur du métabolisme de sommet au-dessous de laquelle il n'est pas possible de descendre malgré l’augmentation de la quantité de sang soustrait. Chahovitch (29) est arrivé à ces conclusions à la suite de ses expériences avec le Pigeon.

Les résultats que nous venons de passer en revue, concernant le métabolisme de sommet dans différents états pathologiques et l’action exercée par différents agents pharmacologiques, se laissent résumer comme il suit. n

1. Le métabolisme de sommet est en général plus sensible