Le théâtre français pendant la Révolution 1789-1799 : avec plusieurs lettres inédites de Talma

APPENDICE 415

moi seul dans mon appartement; le malheur voudrait même que je fusse obligé de la louer, que je pourrais garder encore cette partie, qui serait sans communication avec le reste de la maison; tu vois sur le plan que je t'envoie qu'il y a deux pans coupés qui sont obligés afin de fairela croisée pour éclairer la chambre à coucher, qui ne peut l’être que de cette manière... » (Suivent deux grandes pages d'explications minutieusement détaillées, relatives aux divers projets de placement de ses six corps de bibliothèques et de plusieurs aménagements et distribution d'intérieur, où il signale l'opinion de son ami Ducis. Il joint plusieurs croquis de plans tracés par lui-même.)

« Voilà, mon ami, les grands projets sur lesquels je te prie de me donner ton avis et cela le plus tôt possible, attendu que d’un moment à l’autre je puis me trouver obligé de déménager. Adieu, mon cher ami, je n'ai que le temps de t'embrasser, car Frédéric attend ma lettre pour la poste, il est tard et je joue ce soir.

« À toi, « TALMA, »

« Fais-moi réponse de suite, je t’en prie; ne fais point d’autre plan que le mien, indique-moi seulement par écrit, cela suffit. »

Paris, ce 17 février 1817.

Mon cher ami, comme je suis pressé pour mon déménagement, j'ai fait comme j'ai pu à la campagne pour placer ma bibliothèque; si ce n’est pas du style ce sera au moins commode pour la distribution; ainsi ne t’occupe plus de cela. Je te recommande bien vivement, mon cher ami, ton dernier payement; au lieu de recevoir quelque chose de mon caissier pour le mois de janvier, je me trouve lui redevoir 2,054 francs; il y a dans cette somme ton dernier billet

RE Des 1 = UE Ds nn E.

a ,

Ÿ

PT RL TE

rer

DTA RS RER RE RENE T ne —r