Le théâtre français pendant la Révolution 1789-1799 : avec plusieurs lettres inédites de Talma

TABLE DES MATIÈRES 429 Jages.

Saïnt-Aubin, joué le 6 septembre 1793, puis, le Modéré, en un acte et en vers, par Dugazon, représenté le 98 octobre suivant, 2vai été récédé d’une autre pièce du même auteur : { Emigrance Gu le père acobin. — Notes en tête de la pièce du Modéré sur 2 ture, le caractère, la tenue et les costumes des personnages. — Le Juger:en dernser des Rois, prophétie en un acte, de Sylvaiz Maréchal, représentée le 48 octobre 1793. — Analyse de la pièce. — Succès populaire. — Origine du mot sans-culotte. — Représentations données pour et par Le peuple à la fin de 1793 et aux premiers mois de 1194, sur des programmes indiquès. — Décret du 11 pluviôse an Il, accordant 100,000 livres pour les représentations. Décret du 25 janvier 1794, concédant, au lhéâtre National, ci-devant Français et au théâtre de la République, diverses subvenMONS SL ee bee eo recseses Re ee ns ee VI. — La Rochelle, Vanhove, Mmes Petit-Vanhove et Joly sortent de prison au bout de cinq mois, pour faire partie de la troupe du théâtre de la République. — Passion de Talma pour Mme PetitVanhove. — Portrait de celte actrice. — Une lettre d'elie. — Son mariage avec Talma après leurs deux divorces. — Epicharis el Néron, tragédie de Legouvé, jouée le 4 février 1794. — Dédicace de la pièce à la Liberté. — Incident à une des représentations. Contlit entre Danton, ses amis et Robespierre rapporté par Népomucène Lemercier, témoin oculaire. — En mars 1194, censure par le conseil géneral de la Commune sur les pièces de théâtre. — Après un décret du {= avril, redoublement d'énormitès sur une foule de comédies et tragédies.— Transformations burlesques subies par le répertoire. — Suppression partout des titres nobiliaires, du mot roi et de tout ce qui peut rappeler la royaulé. Curieux exemples de cet « Hébertisme des Arts ». — Les croix proscrites des costumes des villageoises, comme étant un signe de fanatisme. — Circulaire de Octidi floréal an II aux directeurs de théâtre, proscrivant toutes les qualifications rappelant la féodalité. — M.-J. Chénier compromis auprès de Robespierre, ne

peut faire jouer sa tragédie de Timoléon, à l'étude, et aunoncée :

dans les journaux depuis un mois. — On y relève des allusions blessantes pour Robespierre. — Rapport de Payan, agent national près la Commune de Paris à Robespierre du 11 gertæinal an H, contre la pièce de Tioléen: par suite, défense du Comité de salut public de la jouer etobligation pour Chénier de livrer son manuscrit aux flammes devant Robespierre et autres Jacobins, ne pouvant pardonner à l’auteur l’ardente protestation contre la Terreur de Timophane, mère de Timoléon. — Chénier obligé de se cacher, et de se dérober aux poursuites dirigées contre lui. — Il est réduit au silence jusqu'à la fin de 1794 où il compose le Chant du départ, musique de Méhul. — La tyrannie jacobine s'exerce aussi sur le costume. — Obligation d'orner les costumes grecs ou romains de cocardes tricolores. — Plusieurs acteurs remplissaient des fonctions militaires. — Les acteurs, occupés à leur service, faisaient souvent attendre le public et parfois, trop en retard, jouaient leur rôle avec leur uniforme militaire, — La Harpe, en carmagnole, avec le bonnet rouge, chante un hymne patriotique sur le théâtre. — Rose et Picard, comédie de Cellin d'Harleville, jouée au théûtre de la République le 46 juin 1794, au point culminant de la Terreur. — Citations. — L'ancien Théâtre-Français du faubourg Saint-iermain, resté fermé par arrêté du Comité de salut publie du 10 mars 1794, est transformé en Taéd/re du peuple, réservé aux patriotes porlant une marque particulière donnée par la municipalite. — Les artistes des divers théâtres doivent y