Les Croates et l'Autriche-Hongrie
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ET L'AUTRICHE-HONGRIE À Do
geaient à ne pas conclure séparément ni d’armistice ni de paix, l’Entente refusa de reconnaître le. gouvernement des Maximalistes qui étaient prêts à entrer e» négociations avec l'ennemi. Mais les puissances centrales avec leurs alliés se hâtèrent d’accepterles propositions de paix de MM. Lenine et Trotzky. Il n’y avait qu'une difficulté. La formule du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes gênait beaucoup les Allemands et surtout les dirigeants en Autriche-Hongrie. Mais, acceptant en principe la proposition du « Soviet » des commissaires du peuple, on décida de suite à Vienne et à Budapest d'interpréter cette formule d’une facon qui correspondrait aux intérêts de PAutricheHongrie. En publiant la note circulaire du « Soviet » du 28 novembre, le gouvernement austrohongrois supprima le passage dans lequel les commissaires russes parlaient du droit des peuples de disposer d’eux-mèmes et de la lutte des masses ré volutionnaires contre tous les plans impérialistes. À cette occasion on voit clairementle double jeu du gouvernement auslro-hongrois. Tandis que M. Czernin, ministre des affaires élrangères, considère les proposilions russes comme une base acceptable pour les négociations, le président du Conseil, M. Seidler, refuse ouvertement, comme nous l'avons vu, toute demande de garanties pour la libre disposition des peuples. S’apercevant de ce jeu équivoque, les députés slaves déposentle 3 dé-