Les grades militaires sous la Révolution
2 CAPITAINES
Le 31 juillet 1790 l'Assemblée constiluante fixa la solde des capitaines à 2,700 livres pour la première classe, 2,400 pour la seconde, 2,200 pour la troisième, 1,700 pour la quatrième et 1,500 pour la cinquième.
Le 17 février 1792, l’Assemblée législative alloua une gratificalion de 400 livres aux capitaines d'infanterie et de 300 aux capitaines de cavalerie, pour les mettre en état d’entrer en campagne.
La solde quotidienne des capitaines fut fixée par la loi du 2 thermidor an II (20 juillet 4794) de la façon suivante : infanterie, 9 livres ; — cavalerie, 9 livres 10 sous ; arlillerie, 1" classe, 10 livres 5 sous; 2° classe, 9 livres 10 sous ; 3° classe, 8 livres 15 sous ; 4° classe, 7 livres 10 sous ; 5° classe, 6 livres 5 sous; -— génie, 1" classe, 10 livres ; 2° classe, 8 livres ; 3° classe, 7 livres.
La loi du 23 floréal an V (12 mai 1797) attribua aux capitaines un traitement annuel de 2,400 francs pour la première classe, de 2,000 francs pour la seconde et de 1,800 francs pour la troisième. Dans l'artillerie, les capitaines reçurent, suivant leur classe, 2,500 francs (à pied) et 2,800 francs (à cheval), 2,000 francs et 2,300 francs, 1,800 francs. Ces chiffres furent maintenus dans la loi du 23 fructidor an VII (9 septembre 1799).
D’après la loi du 21 décembre 1792, les capitaines qui étaient à moins de vingt lieues des frontières du Nord, de l'Est et du Midi, avaient droit au 6° en sus de leur traitement, et à moins de dix lieues, à 50 livres par mois en numéraire et le reste en assignats. La loi du 8 avril 1793 portant que l'intégralité des traitements serait payée en assignats, la Convention, par un décret du 30 mai 1793, fixa pour tous les capitaines servant à moins de vingt lieues des frontières une indemnité mensuelle de 25 livres.