Les Serbes, Croates et Slovènes
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exemple, avait traduit Stuart Mill en serhe. Quarante-cinq ans d’exil, à Genève où parmi les Yougoslaves de Hongrie, ou bien — au début — à Tsétigné, chez son beau-père.
IL avait épousé, en 1883, Zorka, l'ainée des dix enfants du prince de la Tserna-Gora. On sait quel magnifique éventail d’alliances celui-ci devait assurer plus tard à sa famille. Une fille mariée à un cousin-germain du tsar Alexandre IIL. Une autre mariée à un neveu (à la mode de Bretagne) de Napoléon II, et remariée au frère du susdit cousin-germain, à ce grand-duc Nicolas Nicolaïévitch qui a été généralissime au cours de la récente guerre. Un fils — c'est l'héritier présomptif, le Danilo quis’est bruyamment prononcé en faveur de l'Autriche en 1915 — marié à une fille d'un grand-duc de Mecklenburg-Strelitz, sœur du grand-duc suivant et d'une princesse de Lippe. Une fille reme d'Italie. Une fille mariée à un Battenberg qui — ah! celui-là. Filleul de l’empereur François-Joseph, frère de l’Alexandre qui régna en Bulgarie de 1879 à 1886 — donc à une époque où les Bulgares envahirent la Serbie — oncle de la princesse André de Grèce (bru d’un roi des Hellènes, belle-sœur du roi suivant, tante